Alors qu’un médecin généraliste sur cinq estime à plus 10 % la part de sa patientèle vulnérable socialement, une enquête de la DREES, publiée le 23 octobre, interroge leur rôle et leurs pratiques face à ce cas de figure. Ainsi, plus de 8 médecins sur 10 considèrent qu’il est de leur ressort de repérer les patients en situation de fragilité sociale. Mais plus d’1 médecin sur 2 déclarent se sentir moins bien formés sur les domaines d’intervention des travailleurs sociaux ou sur l’accès aux droits dans le système français. Un manque de connaissance des dispositifs sociaux qui peut être « préjudiciable dans la mesure où la prise en charge des patients les plus vulnérables peut nécessiter un suivi médico-social conjoint », notent les auteurs de l’étude.
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Les médecins impliqués
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