Une étude, commandée par l’Assemblée pour le PLFSS 2019 fait état de l’échec des politiques sociales et fiscales mises en place depuis les années 1990 pour les services à la personne. Dirigée par les codirecteurs du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques, elle analyse que ces politiques publiques « échouent sur leurs deux versants : le nombre d’emplois créés attribuables au crédit d’impôt est faible, pour un coût public par emploi équivalent temps plein créé très largement supérieur à ce que serait le coût budgétaire d’un financement direct de ces nouveaux emplois. Ces politiques sont également caractérisées par un profil fortement anti-redistributif : alors que les ménages dans le décile supérieur des revenus captent 43,5 % de la dépense fiscale totale, la moitié la plus modeste des ménages ne bénéficie que de 6,6 % du montant de cette dépense ».
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Constat d’échec
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