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Les plus pauvres accusent le coup

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Le graphique, publié dans le cadre d’une évaluation du budget 2019 par l’Institut des politiques publiques (IPP), organisme de recherche indépendant, est éloquent. Sur ce schéma qui représente les effets cumulés des budgets 2018 et 2019 sur le revenu disponible des ménages, une barre, représentant le gain de pouvoir d’achat de 6 % pour les 1 % de ménages les plus riches, se détache nettement des autres centiles. Un gain de 86 000 € par an en moyenne, grâce notamment à la « flat tax » (prélèvement forfaitaire unique de 30 %) et à la suppression de l’ISF, allégeant la taxation des revenus du patrimoine mobilier et des plus-values financières.

Pour les autres, le bénéfice est loin d’être aussi net : si 60 % des ménages intermédiaires voient leur pouvoir d’achat augmenter d’environ 1 %, en raison surtout de la suppression progressive de la taxe d’habitation, 19 % des ménages les plus riches se voient amputés de 1 % de leurs revenus disponibles, et les 22 % de ménages les plus modestes subissent une perte sèche allant jusqu’à 1 % de leur pouvoir d’achat. Une tendance qui se confirme en 2019 : un autre graphique de l’IPP montre une baisse des revenus disponibles pour ces 22 % de ménages les plus défavorisés en fonction du montant des prestations sociales prévues dans le budget 2019, qui n’augmenteront que de 0,3 %. Du côté des retraites, c’est l’intégralité de la population concernée qui voit son revenu disponible diminuer, frappée par la hausse de la CSG et la sous-indexation des pensions des retraites, sans que les baisses de cotisations salariales ne lui bénéficient.

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