Recevoir la newsletter

« Nous voulons que les résidents paient de façon juste »

Article réservé aux abonnés

Qu’attend la FNAPAEF des travaux qui vont s’ouvrir sur l’aide sociale à l’hébergement ?

Les usagers n’y sont pas conviés alors qu’ils acquittent 65 % du coût des Ehpad ! On veut probablement faire notre bonheur malgré nous. L’obligation alimentaire et le recours sur succession liés à l’aide sociale à l’hébergement (ASH) génèrent des conflits familiaux importants qui, quelquefois, amènent les établissements à saisir le juge aux affaires familiales. Certains résidents préfèrent retourner à leur domicile, où ils sont isolés, parce que l’idée de l’obligation alimentaire à leurs enfants et petits-enfants leur est intolérable, tout comme le recours à leur patrimoine dès le premier euro.

Il faut remettre à plat les éléments qui composent le tarif hébergement, analyser la problématique du reste à charge dans sa globalité. On ne dit pas qu’il faut raser gratis, mais nous voulons que les résidents paient de façon juste. La Fnapaef trouve normal d’acquitter un loyer raisonnable : les dépenses correspondent à la nourriture, à l’énergie, à l’entretien des locaux. Nous sommes déjà plus circonspects quand il s’agit de l’animation qui participe à l’accompagnement et à la préservation de l’autonomie. Nous n’acceptons pas que figurent dans l’hébergement les dépenses liées aux intérêts d’emprunts, aux constructions et restructurations des bâtiments. Par ailleurs, comme pour l’allocation personnalisée d’autonomie, il n’y a pas d’uniformité de traitement sur les territoires. Chaque département a son propre raisonnement, et il y a des variantes importantes sur le montant du reste à vivre laissé aux résidents relevant de l’ASH, sur l’extension ou pas de l’obligation alimentaire aux petits-enfants.

La FNAPAEF n’est pas favorable à une modulation des tarifs, comme c’est le cas pour les crèches…

En ce qui concerne les crèches, les conventions que les collectivités locales ou les associations passent avec la caisse d’allocations familiales comportent cette obligation de quotient familial. Mais les parents peuvent recevoir des aides pour la garde d’enfants. Or il n’y a rien de prévu pour les personnes âgées en Ehpad. Par ailleurs, le prix de journée dans une crèche n’a rien à voir avec celui d’un Ehpad.

Notes

(1) Fédération nationale des associations de personnes âgées et de leurs familles.

Décryptage

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur