Le Groupement d’intérêt public enfance en danger (Giped) ne verra pas son budget 2019 diminué de 450 000 € comme cela avait été annoncé. Face à la mobilisation, la ministre des Solidarités et de la Santé a informé sa présidente, Michèle Berthy, du « relèvement de la dotation de l’Etat à hauteur de l’enveloppe de 2017 », laquelle était plus importante qu’en 2018. Les missions de protection de l’enfance du Giped, et notamment le numéro de téléphone gratuit « 119 », seront donc maintenues. La baisse envisagée de la subventionavait fait craindre la suppression des écoutes de nuit, alors même que c’est souvent pendant que leurs parents dorment que les jeunes en danger appellent le « 119 ». Agnès Buzin prévoit, toutefois, de mettre en place une mission d’appui de l’Etat afin d’améliorer « l’organisation et l’efficience » du service. « Nous resterons particulièrement vigilants », indique l’intersyndicale du Giped dans un communiqué.
Le social en mouvement
Enfance en danger le « 119 » toujours à l’écoute
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