La canicule de cet été a provoqué 1 480 morts de plus qu’un été normal, soit 10 fois moins que lors du record de 2003 (épisode caniculaire qui avait fait entre 15 000 et 20 000 morts), a annoncé, le 21 septembre, la ministre de la Santé Agnès Buzyn. « Pour une canicule qui s’est prolongée [16 jours, Ndlr] et a touché 40 millions de personnes, c’est une surmortalité qui reste modérée », a-t-elle jugé. Pour autant, l’association AD-PA, qui représente les directeurs d’Ehpad, a jugé que la surmortalité des personnes âgées due à la canicule était « absolument inacceptable ». Et a réclamé une « véritable prestation autonomie pour augmenter le temps passé auprès des personnes âgées au quotidien, en établissement et à domicile ».
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Agnès Buzin satisfaite
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