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Le cri d’alarme

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ON S’EN DOUTAIT UN PEU MAIS UNE ÉTUDE DU EUROPEAN NETWORK OF OMBUDSPERSONS FOR CHILDREN (Enoc) le confirme : la santé mentale des jeunes est le parent pauvre des systèmes de santé en Europe. Cette étude est passionnante à plusieurs égards. D’abord parce qu’elle montre qu’au-delà des systèmes de santé, cette situation relève du déni sociétal et politique. Il y a certes des différences selon les Etats de l’Union européenne mais globalement la problématique de la santé mentale des mineurs est ignorée. Ce n’est même pas un choix délibéré, c’est tout simplement une ignorance. Tout se passe comme si personne n’imaginait que les jeunes puissent avoir des difficultés d’ordre psychiatrique nécessitant une prise en charge pensée, organisée et structurée. Le défenseur des droits français souligne qu’il y a une atteinte aux droits de l’Homme lorsque l’on voit des jeunes traités dans des services pour adultes. L’enfant et l’adolescent ne sont pas des adultes en miniature mais des êtres en devenir qui ont leurs spécificités et celles-ci doivent être identifiées. Or elles sont peu documentées, conséquence de ce déni de la réalité de la santé mentale des jeunes.

Pour mieux comprendre les enjeux de ce problème, les ASH se sont plongées dans ce rapport de l’Enoc, ont interrogé des pédopsychiatres et des spécialistes de la jeunesse. Enquête.

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