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« Nous ne sommes pas des vautours »

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En reprenant des structures menacées de faillite et en leur apportant une aide à la gestion, DocteGestio leur permet de poursuivre leur activité tout en maintenant leur personnalité. Telle est la ligne de défense du « boss » du groupe.
La reprise d’associations en difficulté par un groupe privé lucratif tel que DocteGestio est très critiquée par certains acteurs du secteur. Que répondez-vous à vos détracteurs ?

Une partie des associations que nous avons reprises avait une problématique de gouvernance. Dans le champ associatif, la gouvernance n’est pas responsable pénalement ou financièrement. La meilleure façon de rendre cette gouvernance responsable, c’est qu’elle soit privée. Par ailleurs, lorsqu’un groupe privé est aux commandes de structures associatives ou mutualistes, cela ouvre des champs du possible plus importants dans un domaine où la tarification, la législation et la fiscalité sont aléatoires.

Par exemple, une des raisons pour lesquelles nous avons sauvé beaucoup d’associations d’aide à domicile en difficulté, tient au fait que nous avons bénéficié de la fiscalité du privé lucratif. Ce qui est important, ce n’est pas le statut de l’opérateur mais le fait qu’il utilise mieux les fonds publics, qu’il remplit mieux les objectifs que lui assignent les financeurs, et les autorités de régulation et de contrôle.

DocteGestio conserve le statut initial des structures qu’il soit associatif ou mutualiste ou privé lucratif. Les gouvernances des associations étaient axées sur le respect des valeurs. Que nous soyons associatif, mutualiste ou privé lucratif, nous sommes des prestataires de services de santé ou d’actes d’accompagnement. Les valeurs peuvent être portées à condition de passer après l’efficacité socio-économique. La priorité est le meilleur usage des financements publics au niveau national, de la région, du département. Le garant d’une bonne gestion de cet argent public est le secteur privé.

Que répondez-vous à ceux qui considèrent que le Groupe DocteGestio a une politique de « vautour » et que les premières victimes sont les salariés des associations ?

Ce sont des propos mensongers. Ce terme de « vautour » est utilisé par ceux qui ont échoué contre nous et qui n’ont pas séduit les conseils d’administration. Quand on a repris des associations ou des mutuelles, DocteGestio a toujours strictement respecté les conventions collectives. En outre, nous n’avons procédé à aucun licenciement après une reprise. Cette critique ne traduit pas la réalité de notre démarche qui consiste à maintenir les activités opérationnelles et même les activités supports sur les territoires.

Repères

Polytechnicien, titulaire de DEA de mathématiques et de sciences économiques, Bernard Bensaid est diplômé de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE). En 1999, il fonde DirectGestion, administrateur de biens sur Internet, et développe une foncière généraliste dans l’habitat, le commerce et le bureau. Dès 2005, son groupe d’activité, rebaptisé DocteGestio, s’intéresse au secteur médico-social.

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