Même sans canicule, l’été est une période difficile pour les structures accueillant des personnes dépendantes, âgées ou handicapées. Leurs problèmes structurels, tels que le faible taux d’encadrement des personnels, les qualifications qui ne sont pas toujours au niveau souhaité et l’insuffisance de l’accompagnement, sont exacerbés par le fait que les agents, les aidants et tous ceux qui sont autour de ces personnes prennent, comme tout le monde, des congés. Depuis le traumatisme de 2003, redoutant un drame, les services de l’Etat, les relais territoriaux et plus encore les directeurs d’établissement sont sur le pont. Ces derniers, pour éviter un drame comparable à celui d’il y a 15 ans, anticipent la période estivale qui a la fâcheuse habitude de revenir tous les ans. L’anticipation consiste à mieux gérer les plannings, à faire appel à du personnel intérimaire, notamment des étudiants dans les métiers sociaux, à organiser des activités différentes, à faire appel aux technologies nouvelles pour répondre aux demandes et besoins des résidents et des personnes à domicile. Cette réorganisation et cette mobilisation ont réussi à éviter la répétition du drame de 2003. Pour autant, le secteur médico-social continue, plus encore en cette période de l’année, à danser au-dessus d’un volcan.
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La danse au-dessus d’un volcan
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