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L’impact des emplois aidés

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(Glissement trimestriel en données corrigées des variations saisonnières, en base au 1 trimestre 2014)

Crédit photo Emeline Le Naour
L’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) vient de publier le premier bilan trimestriel 2018 concernant l’emploi associatif sanitaire et social dont les effectifs enregistrent une baisse de 0,4 %.

La tendance se confirme. Pour le troisième trimestre consécutif, le nombre de salariés dans le secteur sanitaire et social associatif est en baisse. « Entre le premier trimestre 2017 et le premier trimestre 2018, les effectifs ont baissé (– 0,4 %) dans le secteur sanitaire et social, avec des différences sensibles selon les activités », précisent les auteurs du bilan, qui soulignent que si « le domaine de la santé (+ 0,1 %) reste à la hausse sur un an, l’ensemble médico-social est en légère baisse (– 0,3 %) ».

Le domaine social sans hébergement, pourtant proche de l’équilibre ces dernières années, a chuté de 0,5 %. « Cette situation difficile de l’ensemble sanitaire et social (– 0,4 %) est encore plus marquée dans les autres secteurs associatifs (– 2,1 %). On note pourtant la reprise confirmée de l’ensemble de l’emploi privé (+ 1,7 %) », détaillent plus loin les auteurs.

Un glissement qui s’explique par le changement de politique en matière d’emplois aidés. « Seul l’emploi privé est en hausse contrairement au secteur associatif qui souffre de la suppression des emplois aidés. Le secteur médico-social qui en bénéficiait fortement en a été très affecté », analyse Alexandre Ramolet, chargé de mission au centre de ressources DLA (CRDLA), social, médico-social et santé.

En 2018, la loi de finances prévoyait 200 000 contrats aidés (contre 456 723 en 2016), avec un taux de 50 % de prise en charge par l’Etat. A partir du 1er janvier 2018, les contrats aidés ont été transformés en « parcours emploi compétences ».

Autre branche qui voit ses effectifs fondre : l’aide à domicile. Selon Alexandre Ramolet, « cette baisse (– 1,4 %) s’explique par des conditions de travail difficiles » couplées à l’arrivée du secteur privé il y a une dizaine d’années.

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