Les départements consacrent 20 % de leurs dépenses au social. Selon la dernière étude de l’Observatoire national de l’action sociale, les bons vieux départements créés par la Révolution sont des acteurs majeurs de l’aide et de la politique sociale. Mais, ils sont pris en étau entre des demandes qui évoluent, des besoins nouveaux qui apparaissent, des charges nouvelles que leur transfère l’Etat sans leur donner toujours les moyens correspondants. Comment s’en sortent-ils ? Comment opèrent-ils des choix, nécessairement politiques ? Comment gèrent-ils cet argent public ? Les Actualités sociales hebdomadaires, au-delà du rapport sont allées à la rencontre de quelques acteurs de terrain qui soulignent tous qu’ils travaillent sur le fil du rasoir, qu’ils doivent arbitrer et savoir faire preuve… d’audace. Nous avons aussi regardé les comptes. Combien pour les personnes âgées, les familles, la petite enfance… Chacun peut estimer que ce n’est pas suffisant pour tel ou tel domaine et que les priorités devraient être revues. Mais il ne faut jamais perdre de vue que ces milliards d’euros sont ceux de la solidarité et qu’une rigueur s’impose aux responsables publics.
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Les départements sous pression
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