Korian est dépassé sur le fil par son rival Orpea, avec 3,135 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017 pour le premier (+ 5 %, soit l’objectif prévu) et… 3,138 milliards (+ 10,5 %) pour le second. Mais ses résultats restent confortables, avec 163 millions d’euros de bénéfices (+ 24 %).
Le groupe s’est surtout développé à l’étranger (+ 9,7 % de chiffre d’affaires en Allemagne, Belgique et Italie). En France, la hausse est modeste (+ 0,7 %), mais il espère revenir à 4 % en 2020. Au total, il gère 75 000 lits, dont 3 150 ouverts l’an passé.
Au-delà des chiffres, Korian ne se voit plus en « opérateur de maisons de retraite » (même si cela représente 80 % de son activité) mais en « opérateur de services », présent « dans la durée et de manière personnalisée » auprès des personnes âgées et de leur entourage, a expliqué sa directrice générale, Sophie Boissard, lors d’une conférence de presse.
La marque à la fleur entend d’abord s’adapter à la montée de la « très grande dépendance » (Alzheimer en particulier), ce qui suppose davantage de formation des équipes et d’adaptation des équipements, mais aussi un travail en filière : le groupe s’emploie à rénover et étendre son réseau de cliniques gériatriques. Son autre grande orientation est de combiner des « formes de service différentes » : aide à domicile, prises en charge ambulatoires, résidences services, colocation entre personnes âgées…