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Silver économie, le coup de la panne

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Lancée en 2013, la filière de la silver économie devait insuffler une forte dynamique pour favoriser le bien-être des plus de 60 ans et doper la croissance d’un secteur en plein boom. Cinq ans plus tard, les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. Les initiatives sont multiples, les acteurs dynamiques et le potentiel économique et social considérable. Mais la sauce ne prend pas vraiment. La faute aux politiques qui n’en ont pas fait un axe de développement. Mais tout n’est pas perdu. Un rapport qui vient d’être remis à l’Elysée contient des propositions visant à relancer la machine.

Cinq ans. Cela fera bientôt cinq ans, le 24 avril, qu’Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, et Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l’autonomie, inauguraient en grande pompe la filière de la silver économie. Sur la photo de famille : quelque 650 personnes impliquées au sein d’entreprises, d’associations, de pôles de compétitivité, de structures médico-sociales… Toutes réunies dans l’espoir de dynamiser cette économie de la longévité, nouvel eldorado affublé d’un qualificatif en vogue, « silver », en référence aux cheveux argentés des aînés. Car ce n’est pas un scoop : la société française vieillit. Selon l’INSEE, les plus de 60 ans devraient représenter près d’un tiers de la population en 2035. Il y a dix ans, ils étaient à peine plus de 20 %. L’Hexagone comptait seulement 21 000 centenaires en 2016. Il pourrait en accueillir 270 000 en 2070. Les raisons ? L’espérance de vie, d’abord, qui s’est considérablement allongée. Ces 60 dernières années, elle a progressé en moyenne de 14 années. Et, de 82 ans aujourd’hui, elle devrait passer à 86 ans en 2050. Mais surtout, l’avancée en âge des baby-boomers crée une nouvelle donne démographique et économique. Contrairement à ses aînés, cette génération née entre 1945 et 1960 arrive à la retraite avec de nouvelles attentes en matière de confort de vie.

Cap sur la Chine

Longtemps présenté comme un poids pour les systèmes de santé et de retraite, le vieillissement de la population devient, sous cet angle, une occasion économique. « On n’en est pas conscient, mais c’est une révolution, insiste Isabelle Dufour, déléguée générale de Gérond’if, le gérontopôle d’Ile-de-France. Tous les pans de la société vont devoir être repensés au regard du vieillissement. » Il suffit, pour s’en convaincre, de considérer l’étendue de cette filière : infinie ou presque. Elle balaie l’ensemble des produits et services destinés aux plus de 60 ans. A commencer, bien sûr, par les domaines de la santé, du social et du médico-social. Les métiers d’aide à domicile, d’aide-soignant et d’infirmier sont cités parmi ceux qui gagneront le plus d’emplois dans les années à venir. Sur la période 2012-2022, la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) et France Stratégie chiffrent à 350 000 le nombre de créations nettes d’emplois, le métier de l’aide à domicile en comptant, à lui seul, 160 000(1).

Ces dernières années, des opérateurs de maisons de retraite ont connu des croissances à deux chiffres. C’est le cas de Korian qui, malgré un récent ralentissement, affichait une croissance moyenne de 20 % par an entre 2005 et 2014. Le leader européen des services et soins aux personnes âgées dépendantes compte aujourd’hui 366 implantations en France et réalise la moitié de son chiffre d’affaires en Allemagne, en Italie et en Belgique. A l’horizon 2021, ce géant du secteur commercial table sur un chiffre d’affaires de 3,8 milliards d’euros. Présent dans 12 pays à l’international, son concurrent ORPEA a conquis le marché chinois en 2016 – le vieillissement de la population et la prise en charge des personnes âgées est un très grand problème en Chine –, suivi de près par les groupes Colisée et DomusVi. Ce dernier espère ouvrir une trentaine d’établissements dans l’empire du Milieu d’ici à 2022. Des ambitions fortes soutenues au plus haut niveau. Lors de sa visite officielle en Chine, début janvier, Emmanuel Macron n’a pas seulement vendu des Airbus. Accompagné de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, il a vanté le savoir-faire français en matière de résidences médicalisées. Et scellé d’importants contrats dans les secteurs de l’hébergement et de l’Internet des objets. La ville de Chengdu (capitale de la province du Sichuan) a ainsi investi 300 millions d’euros pour déployer la solution de télé­bienveillance SeniorAdom. Le dispositif permettra de détecter les anomalies de comportement des personnes âgées, conséquences d’une chute ou d’une fragilité mentale comme la maladie d’Alzheimer.

Face aux défis de la dépendance, les industriels s’empressent de développer des technologies pour améliorer le maintien à domicile ou retarder la perte d’autonomie. A Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le cluster Silver Valley accompagne près de 150 start-up du secteur. « Notre rôle, c’est de répondre aux besoins de la population,explique son directeur général, Nicolas Menet. On accompagne les projets qui ont une réelle utilité en travaillant avec des représentants d’utilisateurs qui challengent les entreprises. » Chaque année, Silver Valley organise la bourse Charles-Foix, du nom de l’hôpital gériatrique d’Ivry-sur-Seine. L’an dernier, elle a récompensé la société Auxivia pour ses verres connectés qui permettent de prévenir la déshydratation des personnes âgées. Le groupe Korian, partenaire de Silver Valley, a décidé de l’expérimenter dans ses établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Tout comme il a développé dans ses établissements la solution de Famileo. Cette entreprise de Saint-Malo propose une application de réseau social privé. Les familles s’en servent pour transmettre des photos ou des messages consultables en version numérique ou imprimables sur papier, selon le choix du résident. Ces dernières années, les produits dans les domaines de l’Internet des objets, de la domotique ou de la robotique n’ont cessé de prendre de l’ampleur (voir encadré page 23). La sensation du dernier salon mondial de l’électronique de Las Vegas ? Aladin. Créée par Domalys, cette lampe intelligente analyse la luminosité de la pièce et l’éclaire dès qu’elle capte des mouvements. Elle sécurise les levers nocturnes, détecte les chutes et gère les alertes.

On l’aura compris, l’enjeu de la filière est économique. Mais pas seulement : il est aussi humain et financier. « On est convaincu que la technologie peut apporter du confort au domicile, assure Alain Proux-Delrouyre, administrateur de l’UNA (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles). Et si l’on parvient, avec un produit comme la lampe Aladin, à éviter des chutes, on évite aussi l’hospitalisation et les frais qui y sont associés. » La technologie s’imposera-t-elle au détriment du lien social ? Pas forcément. Elle doit justement pouvoir permettre de renforcer l’espace du relationnel en redistribuant les tâches du personnel. Elle doit aussi améliorer les finances des établissements, en optimisant leur organisation.

Une kyrielle d’acteurs pour un vaste marché

Le secteur médico-social l’a majoritairement compris : la silver économie fait partie intégrante de son avenir. Et les fédérations à but non lucratif, comme Adessadomicile, l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural) ou la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs), sont bel et bien assises à la table des discussions. « Même s’il y a eu des guerres de religions entre les secteurs non lucratif et commercial, les associations sont attentives au processus de modernisation », considère Luc Broussy, président de France Silver Eco, qui fédère une centaine de structures de tous horizons. L’UNA, qui siège au conseil d’administration de l’association, s’est engagée dès le lancement de la filière. Elle était alors la seule adhérente de la branche du domicile, avant d’être rejointe par des structures comme l’ADMR. Et ce n’était pas si simple. « On a eu à surmonter des difficultés en interne, de la part d’usagers frileux vis-à-vis du numérique, de la part d’aides à domicile aussi, qui craignent pour leur emploi », détaille Alain Proux-Delrouyre. Aujourd’hui, ces difficultés sont dépassées. Tous les mois, l’UNA participe à des groupes de travail mis en place par France Silver Eco. « On y examine une sélection de produits, notamment avec des chercheurs, et on essaie de voir comment ces références peuvent se développer dans notre réseau », explique Alain Proux-Delrouyre.

Mais la silver économie est loin de se limiter au grand âge ou au handicap. Elle concerne une population de plus de 60 ans très hétérogène en matière d’âge, d’état de santé ou de richesse. Et elle englobe des secteurs vastes, comme le sport, le tourisme, les loisirs, l’urbanisme, l’habitat, les transports, la presse, les assurances, la finance… Si l’on considère la silver économie comme l’ensemble du marché des plus de 60 ans, les chiffres prennent des proportions considérables. En 2013, Michèle Delaunay, alors ministre déléguée aux personnes âgées et à l’autonomie, annonçait à la presse que la silver économie pourrait générer 0,25 % de croissance par an. La même année, le consultant Frédéric Serrière, avec sa société d’alors, Senior Strategic, chiffrait cet immense marché des seniors à 92 milliards d’euros, avec la prévision de dépasser les 130 milliards d’euros en 2020. En réalité, il est audacieux de mesurer le potentiel économique de la silver économie tant elle concerne une kyrielle d’acteurs, plus ou moins impliqués. Comme le soulevait un rapport du Commissariat général à la stratégie et à la prospective(2), « la silver économie est à la fois une évidence et une abstraction ». Une évidence par la masse que représente le marché des seniors, une abstraction tant il est difficile d’en définir les contours. Un point de repère ? Près de 2 050 structures se sont référencées, elles-mêmes, dans l’annuaire 2018 de SilverEco.fr, qui édite chaque année un guide des acteurs. On y trouve de grands groupes (comme Orange), des clusters de start-up, des fédérations d’associations (comme l’ADMR), des centres communaux d’action sociale et des collectivités. Un écosystème hétéroclite – auquel il faut ajouter a minima les quelque 7 000 EHPAD recensés en France – qu’il était nécessaire de structurer.

Cinq ans. Qu’en est-il du travail mené depuis le lancement de la filière ? D’un point de vue politique, les observateurs sont unanimes : le bilan est maigre. « Il n’y a pas eu le moindre portage politique », résume Luc Broussy. En 2013, le gouvernement avait mis en place un comité de filières chargé d’élaborer une feuille de route. Depuis, le comité s’est réuni une seule et unique fois. C’était en 2015, autour d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, et de Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée des personnes âgées. Une nouvelle feuille de route avait été présentée fin 2016… réalisée six mois avant l’élection présidentielle et restée lettre morte. « La silver économie présente un terrain de développement intéressant. Mais il faut désormais une volonté politique pour accélérer la feuille de route et mettre des moyens pour la développer », juge, comme beaucoup d’observateurs, Alain Proux-Delrouyre.s

Même constat dans les territoires. La constitution de « silver régions », qui figurait parmi les priorités du gouvernement pour déployer la filière dans les territoires, est un échec. Des initiatives isolées ont vu le jour. Mais, du fait du désengagement de l’Etat, « ce concept,comme l’exprimait Luc Broussy dans un rapport de 2016 sur les silver régions(3), n’a donné lieu à aucun cahier des charges ni à aucun texte venant définir les contours d’un tel label ». Le pragmatisme, souvent, a sauvé les rares initiatives adoubées par le ministère en 2014. « On a continué à animer notre filière, mais au niveau national, ce n’était plus un sujet, déplore Alexia Lemoine, directrice générale adjointe de Silver Normandie, l’une des régions pionnières en la matière. Aujourd’hui, si l’on travaille encore sur ces sujets, c’est parce qu’on a deux élus régionaux convaincus que cette économie peut beaucoup pour améliorer la qualité du vieillissement des citoyens. Le portage politique est fondamental. Malheureusement, la transition démographique n’est pas autant la priorité que les transitions numérique ou écologique. »

La multiplicité des acteurs, qui s’arrachent une appellation « silver » très prisée, est parfois de nature à brouiller les pistes. Qu’on en juge : le Synapse (Syndicat national pour la silver économie) rassemble une soixantaine d’entreprises du secteur. Fort d’une centaine de membres, France Silver Eco fédère des structures de tous horizons, dont parfois ces mêmes entreprises. « Aujourd’hui, les rôles doivent être plus clairs », estime Nicolas Menet, qui dirige le cluster Silver Valley. Clarifier les rôles, c’est un peu ce que préconise, à sa manière, France Silver Eco, qui voudrait revoir la gouvernance. Son président, Luc Broussy, plaide pour que l’association assure le secrétariat général de la filière. Il l’a exprimé dans un document d’une vingtaine de pages, remis à l’Elysée début mars. « L’Etat a failli dans sa mission de gérer la filière. Qu’il nous donne les clés, on saura l’animer, qu’il nous confie un vrai mandat pour réunir des groupes de travail », résume celui qui s’est finalement refusé à inscrire un programme détaillé dans son document. « Si l’on n’a pas la capacité à animer les choses, ça ne sert à rien. Jusqu’à présent, des thématiques ont été priorisées sans qu’il y ait aucun suivi derrière. La filière doit servir à assurer ce suivi. » Plus qu’une main tendue à l’Elysée, France Silver Eco, en difficulté économique, lance une alerte. « Je ne veux pas que le label meure faute d’organisation, explique Luc Broussy. En envoyant un signal, on essaie aussi de se réinscrire dans les priorités de la filière. »

La filière bouge encore

En état de mort cérébral, la silver économie ? Loin de là. Si elle n’a pas tenu ses promesses au niveau institutionnel, sur le terrain, la filière bouge encore. Son lancement a d’abord eu le mérite de changer le regard sur les personnes âgées. « Le seul fait d’associer le secteur des personnes âgées à une production de valeurs signifie qu’on a progressé, estime Isabelle Dufour, à Gérond’If. Quand on voit le nombre de start-up qui se créent autour des seniors, c’est la preuve d’un véritable dynamisme. » Entre la journée « Silver day », organisée par Silver Normandie en octobre, les prix à l’innovation remis lors de la « Silver night » le 29 mars prochain (SilverEco.fr) ou la bourse Charles-Foix, de Silver Valley, les événements autour de la silver économie ne manquent pas. France Silver Eco est parvenu, tant bien que mal, à rassembler sous sa bannière une centaine de structures aux cultures fort différentes. Quoi de commun, en effet, entre une entreprise comme Legrand et le conseil départemental de la Seine-et-Marne ? Quel dialogue envisageable entre l’université de Nice et la Croix-Rouge, entre Malakoff Médéric et Airbnb ? « On parle innovation et économie des seniors. Même si ce n’est pas au cœur de l’activité de chacun, cela permet de croiser les points de vue, explique Luc Broussy. Les fédérations, elles, ont compris qu’il fallait regarder au-delà de leur code de l’action sociale. »

France Silver Eco veut désormais passer à la vitesse supérieure et le fait savoir. En décembre 2016, à peine six mois avant l’élection présidentielle, l’association avait été chargée par le gouvernement de piloter un Observatoire de la silver économie. Sa naissance aura été longue, mais le dispositif est une réalité depuis le 6 mars dernier. L’observatoire aura pour mission de centraliser les études sur le sujet, notamment pour mieux les mettre en lumière, mais aussi d’en produire, grâce à la collaboration d’experts dans chaque domaine lié à la silver économie.

Mais pour Isabelle Dufour, il subsiste un plafond de verre qui empêche la silver économie de réellement décoller : « On stagne parce qu’il y a encore des postures de méfiance entre l’industrie et la sphère publique. Ce qui fait que l’expérimentation des produits en situation réelle manque. Tout reste à construire pour que les liens entre professionnels de l’action sociale et médico-sociale et entreprises se renforcent. » Le gérontopôle souhaite accentuer ses programmes d’évaluation des produits et services proposés. « L’enjeu, pour nous, est de passer à une approche plus scientifique pour en mesurer l’impact, poursuit Isabelle Dufour. L’usage des produits doit être étudié, ses sources de financement identifiés, sans négliger leur dimension éthique. »

Surtout, le principal frein au développement de la silver économie demeure la solvabilité des aînés. Certes, la loi relative à l’adaptation au vieillissement de la population, votée en 2015, porte l’ambition d’améliorer l’accès aux équipements individuels. Mais les moyens manquent à l’appel. Et qu’il s’agisse des dispositifs d’aide publique, comme l’allocation personnalisée d’autonomie, ou le recours aux mutuelles et aux assureurs, le financement des innovations reste la pierre d’achoppement du secteur. « C’est l’une des difficultés que l’on rencontre, indique Alexia Lemoine, de Silver Normandie. Le marché ne décolle pas vraiment parce que les modalités de financement sont complexes. » Viendra ensuite le temps de former les professionnels aux nouvelles technologies. « Il y a un enjeu de recrutement derrière les nouvelles technologies, estime Isabelle Dufour, qui veut voir le bon côté des choses. Si l’on propose à des futurs aides à domicile, dont le métier est difficile et mal payé, de devenir aussi des assistants à l’usage des technologies, c’est plus valorisant. »

Mais l’enjeu, peut-être le plus important, est de veiller à ne pas creuser les inégalités entre les EHPAD ou les services à domicile qui bénéficieraient d’innovations technologiques… et les autres.

Le dictionnaire de la silver économie

Qui dit silver économie dit, bien souvent, technologie. Voici quelques points de repères, tirés de l’annuaire officiel de la silver économie qu’édite chaque année On-Medio, sur les domaines qui vont impacter le secteur social et médico-social.

• La domotique. Ce vaste domaine rassemble les technologies qui permettent d’automatiser l’habitat. Il peut s’agir de simples volets ou d’un portail commandés à distance, mais aussi de la mise en place de scénarios de vie qui vont activer le chauffage, allumer les lumières en actionnant un seul bouton au lever ou au coucher… La domotique renvoie également aux dispositifs de sécurité : par exemple, des alarmes de détection d’une fuite de gaz ou des systèmes de contrôle d’accès pour faciliter les interventions de professionnels et éviter la gestion complexe des clés.

• La robotique. De l’avis de tous, le cœur des innovations à venir se situe dans la robotique. Ces robots de service pourront assister les professionnels du soin, mais aussi s’insérer chez les particuliers pour détecter des situations anormales, aider les aidants à déplacer les personnes, s’occuper des tâches ménagères, voire divertir les personnes. Autant de solutions qui doivent améliorer la qualité de vie tout en réduisant les coûts de prise en charge.

• Les objets connectés. Ce secteur en pleine croissance devrait rendre bien des services aux seniors. L’« Internet of things » (IOT) doit pouvoir les assister au quotidien, grâce, par exemple, à des rappels de prise de médicaments, à des capteurs de détection de chutes ou à des véhicules autonomes… L’IOT peut aussi favoriser un meilleur suivi de la santé, inciter à pratiquer une activité physique ou encore faciliter la communication entre aidant et aidé grâce à des dispositifs de suivi à distance.

• Le « design for all ». L’environnement s’adapte à la personne et non l’inverse. L’ambition de la « conception universelle » est d’élaborer des offres accessibles à tous, plus ergonomiques et plus intuitives. Le « design for all » peut s’appliquer à l’ensemble des objets et technologies, mais aussi aux services d’information comme Internet, sans recourir à des adaptations ou une conception spécifique.

Notes

(1) « Les métiers en 2022 » – Avril 2015.

(2) « La Silver Economie, une opportunité de croissance pour la France » – Décembre 2013.

(3) « Les silver régions : déployer la silver économie sur tous nos territoires » – 2016.

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