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Agnès Buzyn promet un « véritable plan métiers »

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En attendant la stratégie sur le vieillissement qu’elle doit présenter fin mars, Agnès Buzyn a délivré – façon teasing – des annonces par petites doses lors des Assises nationales des EHPAD. Elle a promis de « construire » un « véritable plan métiers », en lien avec le ministère du Travail, les employeurs du secteur du grand âge, fédérations, associations, entreprises, branches et organismes de formation. « Les employeurs devront faire plus d’efforts pour mieux former les salariés », a prévenu la ministre des Solidarités et de la Santé. Pour mémoire, un plan « pour les métiers de l’autonomie » avait été lancé en 2014, sous la précédente majorité.

Agnès Buzyn souhaite notamment « relancer les travaux d’actualisation des référentiels d’activité, de compétences et de formation des aides-soignants et tirer toutes les conséquences des besoins de qualification des personnels exerçant d’ores et déjà dans les EHPAD », a-t-elle ajouté. Entamée en 2015, la réingénierie de la formation des aides-soignants n’a pas pu aboutir avant les élections de 2017. Or, le ministère de la Santé avait proposé alors de permettre la délégation aux aides-soignants de certains actes infirmiers.

La FHF en partie rassurée

De façon plus générale, les futurs travaux viseront à s’emparer d’« enjeux statutaires classiques mais aussi de valorisation des métiers, d’attractivité, de formation et de parcours de carrière », ou encore d’« accompagnement tout au long de la vie » des professionnels, a indiqué Agnès Buzyn. Tout en se disant prête à « améliorer dans la mesure du possible » les ratios d’encadrement en EHPAD, elle refuse de viser le taux d’un professionnel pour un résident réclamé par les syndicats, prévenant que « la France n’a pas les moyens budgétaires » pour cela.

Agnès Buzyn a par ailleurs confirmé son souhait de « neutraliser les effets négatifs » de la réforme de la tarification des EHPAD, pendant « un an ou deux », car en l’état, « 20 % à 25 % » des EHPAD risquent de voir leurs dotations baisser. La Fédération hospitalière de France (FHF) « semble avoir été entendue » car le gouvernement livre désormais des chiffres plus inquiétants qu’en septembre dernier, a salué Zaynab Riet, déléguée générale de la FHF.

Du côté du Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (Synerpa), Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale, apprécie cet engagement à « amortir le choc » de la réforme. Mais elle réclame que les aides aux EHPAD en difficulté ne soient pas versées au détriment des crédits déjà annoncés pour l’intervention d’infirmières de nuit ou encore pour la télémédecine en EHPAD.

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