Faciliter le dynamisme d’une vie de quartier en créant un espace réservé à l’accueil, à l’échange et à la solidarité, telle est la mission portée par les 2 237 centres sociaux du territoire, qu’ils soient gérés par des associations (64 %), des collectivités locales (21 %) ou les caisses d’allocations familiales (5 %). Le rapport de l’observatoire révèle que 79 % de ces « nids ouverts et protecteurs » sont situés en zone urbaine.
Si les missions de ces centres sociaux ne sont pas toujours très claires, l’observatoire a dégagé des axes d’action partagés par la plupart des établissements. Ainsi, près de 90 % des centres sociaux se sont engagés pour faciliter l’accès aux droits des personnes (permanences d’institutions, points relais, voire recours à un écrivain public) et presque autant participent activement à lutter contre l’isolement. Si la question du « bien vieillir » est présente dans 80 % des centres (162 000 seniors accueillis), ce sont les jeunes qui bénéficient le plus de l’attention des établissements, avec plus de 700 000 enfants de moins de 17 ans accueillis sur l’année (accompagnement scolaire, loisirs, vacances, culture, sport, halte-garderie pour les plus jeunes et accompagnement de projets pour les préadultes). Au total, ces établissements mobilisent près de 1 milliard d’euros pour fonctionner. Ils sont financés par les communes et intercommunalités (43 %), les CAF (26 %) et les usagers (9,5 %).