En 2018, selon les chiffres de l’association France Alzheimer, 3 millions de Français sont directement ou indirectement touchés par la maladie d’Alzheimer. Parmi eux, plus de 900 000 personnes vivent la maladie. Mais, alors que la stigmatisation et les discriminations sont les deux obstacles les plus importants auxquels les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer doivent faire face, Joël Jaouen, président de l’association, estime qu’il est « grand temps de changer ces jugements ». « Les malades ont encore des choses à vivre et à dire » : c’est le mot d’ordre de la nouvelle campagne de sensibilisation lancée par l’association le mardi 6 mars.
Concrètement, l’objectif de cette nouvelle campagne – qui vise exclusivement le grand public –, qui durera toute l’année, est « de faire de la personne malade un propre acteur de son parcours de vie, de son parcours de santé », indique le président de France Alzheimer. « Il est en effet essentiel de garder le lien social. Par le biais de cette campagne, nous voulons définitivement changer le regard des Français et des Françaises sur la maladie. »
Précisément, un dispositif média sera mis en place à l’échelle nationale et régionale dès le 19 mars. Il sera composé d’un spot télé de 30 secondes diffusé sur les principales chaînes de la TNT ; de quatre visuels relayés dans la presse quotidienne régionale et la presse magazine ; et de différentes bannières présentes sur le site et les réseaux sociaux de l’association.
« Tous les messages diffusés durant la campagne seront imprégnés de la force de vie de tous les malades d’Alzheimer, mais aussi de celle des aidants », souligne Véronique Linarès, directrice de la communication de France Alzheimer. Et de rappeler que « le diagnostic n’arrête pas le goût de la vie ». Enfin, dernière nouveauté, toujours dans l’idée de « mieux aider et soutenir les personnes vivant de la maladie et leur famille, et afin de mieux informer le grand public, nous venons de lancer la webradio Alzheimer, la radio qui donne la parole aux malades et à leurs familles, ainsi qu’aux professionnels de santé et au grand public ».