Les personnels des établissements et services pour personnes âgées sont appelés à une nouvelle journée nationale de grève le 15 mars. Les revendications – revalorisations salariales, conditions de travail, ratio 1 pour 1 – sont les mêmes que celles du 30 janvier, mais la différence est que le mouvement a reçu un soutien de poids : l’UNA (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles).
C’est la deuxième organisation de dirigeants, après l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), à soutenir un mouvement lancé par une intersyndicale composée de la plupart des syndicats. « Nous comprenons ce mouvement, car nous partageons les mêmes constats : faibles salaires, conditions de travail qui se dégradent, indique Manuella Pinto, directrice des relations sociales de l’UNA. C’est pourquoi nous avons décidé de soutenir toutes les initiatives qui seront portées localement le 15 mars prochain dans les établissements. Car toutes les initiatives, nationales ou locales, qui sont de nature à faire connaître notre secteur et ses difficultés sont bonnes. »
« Ce n’est pour autant pas un soutien formel à la grève, car nous demeurons un syndicat employeur, explique-t-elle. Mais, concrètement, si des structures souhaitent se mobiliser le 15 mars, nous sommes prêts à les accompagner. Nous allons ainsi outiller celles qui voudraient aller plus loin en leur distribuant des courriers d’interpellation type, des visuels, des modalités d’utilisation des réseaux sociaux, un dossier de presse type, un communiqué de presse type… »
Cette nouvelle journée de mobilisation est élargie à tous les établissements pour personnes âgées (hôpitaux gériatriques, unités de soins longue durée, maisons de retraite non médicalisées). Les organisateurs, qui regrettent de n’avoir toujours pas été reçus par Emmanuel Macron, demandent « l’ouverture immédiate de négociations ».