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Les inégalités territoriales persistent

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En 2015, la capacité d’accueil théorique des enfants jusqu’à l’âge de 3 ans était de 56,6 places pour 100 en métropole et dans les départements d’outre-mer (hors Mayotte), indique l’Observatoire national de la petite enfance dans son rapport annuel, rendu public le 23 janvier(1). L’accueil proposé par les assistants maternels est resté « prépondérant », indique le document, « puisqu’il s’établit à 33,1 pour 100 enfants de moins de 3 ans en France entière ». L’offre réalisée par les établissements d’accueil du jeune enfant (accueil collectif, micro-crèches, crèches familiales et parentales) était le second contributeur, couvrant 17,8 % des enfants de moins de 3 ans. Vient ensuite l’Education nationale, qui accueillait, en 2015, 3,9 % des tout-petits. Les salariés exerçant au domicile des parents ne participaient que marginalement à cette offre globale (1,7 %).

L’accueil collectif continue de progresser

Entre 2015 et 2016, le nombre de places proposées par les structures collectives a crû de près de 8 000, soit une hausse de 0,7 point. Alors qu’elles ne représentaient que 7,5 % de l’offre en accueil collectif, les micro-crèches étaient à l’origine de 6 300 nouvelles places, indique le rapport. Le reste du parc de l’accueil collectif a, quant à lui, créé 1 600 places en 2016 et la part de l’école préélémentaire a augmenté de 3 000 places.

Si la capacité d’accueil des moins de 3 ans est restée stable, elle présente cependant toujours de fortes disparités géographiques. Selon les départements, elle se situait, en 2015, entre 10 places en Guyane et 92 places en Haute-Loire pour 100 enfants de moins de 3 ans.

En métropole, les régions de Bretagne et des Pays de la Loire affichent des capacités théoriques d’accueil supérieures à 70 places pour 100 enfants de la classe d’âge concernée. En Ile-de-France, Paris et les Hauts-de-Seine, avec respectivement 67 et 63 places pour 100 enfants de moins de 3 ans, font état de capacités les plus élevées. Dans cette même région, les deux départements les moins bien couverts, le Val-d’Oise et la Seine-Saint-Denis, affichent des taux notablement inférieurs (respectivement 42 et 31 places).

Le recours aux aides à la garde d’enfants est en baisse

Pour ce qui est des prestations versées aux parents pour la garde des enfants, quelque 410 600 familles ont bénéficié, en décembre 2016, du complément de libre choix d’activité (si leur enfant est né avant le 1er janvier 2015) ou de la prestation partagée d’éducation de l’enfant (s’il est né à compter de cette date). L’Observatoire national de la petite enfance note ainsi une nette baisse du recours à ces prestations entre décembre 2015 et décembre 2016 (– 10 %).

La baisse du recours au complément d’activité est plus marquée pour les générations concernées par la création de la prestation partagée d’éducation de l’enfant, indique le rapport. Cette tendance est « particulièrement prononcé[e] pour la génération 2015, première concernée par la mise en place de la prestation partagée d’éducation de l’enfant », explique le document.

Notes

(1) L’accueil du jeune enfant en 2016 – Données statistiques – Rapport 2017 de l’Observatoire national de la petite enfance – Prochainement disponible sur www.caf.fr.

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