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Diplôme d’éducateur spécialisé : un anniversaire sans tambour ni trompette

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Le diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé (DEES) vient d’avoir 50 ans. A cette occasion, des écoles de formation en travail social ont organisé des rencontres, comme le 9 novembre à Strasbourg(1). Au-delà du bilan et de la réforme du diplôme, la profession exprime son besoin d’échanger sur les conditions actuelles d’exercice et, surtout, sur ses craintes pour l’avenir.

L’ambiance du colloque(1) organisé le 9 novembre à Strasbourg par le Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée et de l’action sociale (Cnahes), en partenariat avec l’Ecole supérieure en travail éducatif et social de Strasbourg (ESTES) et l’Institut supérieur social de Mulhouse (ISSM), était représentative de l’état d’esprit du secteur. La matinée, consacrée à la fabrique (voir encadré page 23) du diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé (DEES), mis en place en 1967(2), et à un hommage à Marc Ehrhard (1924-2006), l’un des artisans de ce diplôme, a permis de revisiter les valeurs de la profession. L’après-midi avait pour objectif de questionner le sens et l’utilité sociétale du diplôme pour aujourd’hui et pour demain. Au rassemblement autour des grandes heures et des bons souvenirs ont succédé les échanges, parfois tendus, sur une réalité difficile. D’ailleurs, en cette année de cinquantenaire, n’a-t-on pas davantage entendu parler des manifestations des éducateurs spécialisés « en colère » que de cet anniversaire ? Ils défilaient encore le 20 novembre dans plusieurs villes(3), déplorant les « restrictions budgétaires », les « turn-over importants », les « arrêts maladie qui se multiplient », les « statuts des professionnels en danger »… avec un nouvel appel à la mobilisation pour le début de l’année 2018.

Gratification des stages

La réarchitecture des diplômes du travail social, qui est en cours de finalisation – avec une application prévue pour la rentrée 2018 – et qui, à son lancement, a été vivement rejetée, n’est plus au cœur des craintes exprimées. Une fois écarté le projet d’une simplification du système de formation – projet d’un diplôme unique par niveau –, la tension est retombée d’un cran. Avant, peut-être, de connaître une nouvelle flambée en toute fin d’année, quand la commission professionnelle consultative du travail social et de l’intervention sociale (CPC) dévoilera les nouveaux référentiels de compétence et de formation pour les cinq diplômes homologués au niveau licence (4). Les nouvelles règles pour les stages, sujet particulièrement sensible en raison des problèmes de gratification rencontrés ces dernières années(5), devraient être tout particulièrement scrutées. « A la fin, on est tenté de dire “Tout ça pour ça !” et de parler de “réformette” tout en se félicitant d’avoir échappé au pire, si on excepte le manque d’assurance sur la gratification des stages, un vrai poison lent pour le secteur. La dernière vraie réforme remonte à 2004 avec l’introduction de la validation des acquis de l’expérience (VAE) », estime Jean-Marie Vauchez, président de l’Organisation nationale des éducateurs spécialisés (ONES). A l’occasion du colloque de Strasbourg, Louis-Xavier Colas, chef de bureau des professions sociales à la direction générale de la cohésion sociale (DGCS), a précisé que le travail engagé par la CPC sur l’élaboration des référentiels métiers se faisait « avec un panel de professionnels afin de s’assurer que la spécificité de chaque diplôme serait conservée ». Tout en ne bouleversant pas les diplômes et la formation, la réarchitecture devrait néanmoins entraîner, toujours selon le président de l’ONES, nombre de « situations ubuesques ». En effet, la promotion des diplômes de niveau III au niveau II, engagée dans un objectif d’harmonisation avec le système universitaire « licence, master, doctorat » (LMD), signifie, pour la fonction publique (6), le passage des agents de la filière sociale de la catégorie B à la catégorie A, « avec bientôt, dans un même service et remplissant les mêmes missions, des travailleurs sociaux de différents niveaux, pour certains cadre A, pour d’autres pas, et tous avec des salaires différents ».

Profession en crise

Les témoignages de Rémy Dungler, éducateur en protection de l’enfance dans un service d’action éducative en milieu ouvert (AEMO) à Strasbourg, et de sa collègue, Christine Zandonella, également éducatrice (et déléguée du personnel CGT Mosaïque), viennent confirmer que la réforme en cours n’est qu’une de leurs préoccupations. Le principal danger serait à chercher du côté des changements de méthode opérés par les conseils départementaux, « qui procèdent désormais par des appels à projets et appels d’offres, mettant les structures en concurrence, avec pour résultat des associations historiques qui disparaissent ». « Les financeurs, parfois relayés par les directions, font comprendre aux professionnels que le travail social est en train de changer, que c’est à nous de nous adapter, en particulier à la baisse des moyens financiers, que nous devons faire preuve de créativité et d’innovation. Et on nous culpabilise si on n’est pas dans ce mouvement », rapporte Rémy Dungler, ajoutant que, « de surcroît, innover se traduit souvent par “faire avec moins”, comme dans le cas de l’appel au bénévolat pour accueillir des mineurs non accompagnés (MNA) ». Cette dernière expérience est en cours dans le Bas-Rhin, à l’initiative du conseil départemental(7). « Je refuse fermement le discours qui voudrait qu’on soit “une entreprise comme les autres”. On est éventuellement “une offre de service”, même si on ne se réduit pas à ça », développe-t-il.

Les jeunes « en mode projet »

Christine Zandonella aborde une autre difficulté : « On nous demande de plus en plus de rendre compte sans vouloir comprendre que l’on est dans un métier où les choses prennent du temps ». Tous deux dénoncent une évolution de leur métier, initialement de terrain et en proximité avec le public, vers celui d’un « coordinateur » ou d’un « responsable de projet ». « Je fais partie d’un jury au concours d’entrée en école de travail social et je constate que les jeunes ont déjà intégré cette évolution. ils sont “en mode projet”, un positionnement que je ne voyais pas du tout il y a dix ans ! », relève Rémy Dungler. « Bientôt, on ne nous placera plus dans l’accompagnement de l’individu, dans la relation avec l’autre, ce pour quoi on a choisi ce métier. On aura dû laisser notre place à des moniteurs-éducateurs ou à des aides médico-psychologiques (AMP). Nous, nous sommes protégés par notre direction, mais nous constatons que ce remplacement est déjà à l’œuvre dans certaines structures », poursuit Christine Zandonella. Pour soutenir les éducateurs spécialisés dans la défense des spécificités de leur métier, Françoise Cire, ancienne éducatrice spécialisée aujourd’hui formatrice à l’ESTES, propose qu’éducateurs, étudiants et formateurs, ensemble, « affirment leurs convictions, leur engagement, leur approche éthique ». « On ne fait pas n’importe quoi. On affirme que l’on est au service d’un projet, d’une République. Certes, le métier a changé, a été abîmé, mais on continue d’affirmer “C’est l’humain d’abord !” », poursuit-elle. Une profession de foi qu’elle fait, elle aussi, entendre dans l’exercice de sa fonction de formatrice, constatant que « les écoles de formation sont, elles aussi, prises dans de nouvelles injonctions, avec, par exemple, des enquêtes ou encore l’introduction de la “démarche qualité”… On se fatigue, on pourrait même s’y perdre. Alors, gare à garder boussole ! »

Étudiants sur leurs gardes

Qu’ils soient en seconde ou en dernière année d’études, qu’ils se destinent à la lutte contre la précarité ou à la protection de l’enfance, les témoignages des étudiants transpirent l’inquiétude et la nostalgie d’une époque qui ne serait plus. Evoquant l’hommage rendu lors du colloque de Strasbourg à Marc Ehrhard, Baptiste Koehl, étudiant en deuxième année à l’ESTES, parle de « la présentation d’un métier qui correspond à ce qu’[il avait en tête en s’engageant, mais pas à la réalité », faisant référence à la réalité du terrain découverte à l’occasion des différents stages qui jalonnent la formation. Lui aussi évoque ces éducateurs spécialisés qui « ne sont plus auprès du public mais “coordinateurs de projet” », quand ils ne sont pas « débordés par la paperasse à remplir pour respecter les obligations d’évaluation » ; ou qui sont « tellement sollicités en raison des réductions de postes » qu’ils « n’ont plus le temps d’échanger entre collègues, alors qu’ils auraient besoin de ce soutien mutuel ». « J’en suis venu à me demander si je ne devrais pas me réorienter comme moniteur-éducateur, afin d’être certain d’exercer dans cette proximité que je recherche », confie Baptiste Koehl. Françoise Cire émet l’hypothèse que ces conditions d’exercice pourraient, en partie, expliquer la baisse d’attractivité de la filière du travail social observée par plusieurs écoles. « Après un recul des inscriptions pour la formation d’assistante sociale, nous avons noté, pour la première fois cette année, une baisse pour le formation d’éducateur spécialisé, détaille-t-elle. Il faut avoir à l’esprit que le salaire d’un débutant est de 1 250 euros en moyenne. On passe à bac + 3, certes, mais si le salaire ne suit pas ? » Frédéric Bierry, président du conseil départemental du Bas-Rhin, est également inquiet d’une possible désaffection de la filière, à laquelle viendraient s’ajouter des départs à la retraite en masse en raison de la pyramide des âges, avec à la clé la perspective d’une « pénurie de professionnels ». C’est pourquoi il appelle de ses vœux « une campagne de communication qui valorise les travailleurs sociaux ».

De son côté, Gabin Boiston, étudiant en troisième année à l’ESTES, a remarqué, lors de ses stages, que les structures « intègrent, certainement par souci d’économies, des personnes sans aucune formation » ; des recrues « qui peuvent apporter un regard nouveau et des compétences personnelles à l’équipe » mais « qui n’ont pas été initiées à la prise de recul et à l’analyse de la pratique, des outils indispensables quand on exerce auprès de publics fragiles ». Julie Sylvestre, également étudiante en troisième année à l’ESTES, résume l’état d’esprit de sa promotion : « On s’attend à avoir des conditions de travail difficiles, nous en parlons régulièrement entre étudiants. Nous savons que lorsque nous serons en fonction, nous devrons être vigilants, en quelque sorte “en veille” sur les conditions d’accueil des personnes, qui se détériorent en raison des restrictions budgétaires, comme sur nos conditions de travail, les deux allant de pair. » Plus confiant que ses camarades de promotion, Alexandre Willhelm, étudiant en troisième année à l’ESTES après avoir travaillé une dizaine d’années dans le secteur de l’éducation à l’environnement, « garde l’espoir de pouvoir agir de l’intérieur » et de rejoindre une structure qui ne sera pas ankylosée dans les contraintes administratives et budgétaires.

Le président de l’Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale (Unaforis), Denis Vallance, entend « l’engagement des professionnels confirmés pour défendre les spécificités de leur métier, comme l’inquiétude, voire l’angoisse, des étudiants ». Cette dernière l’inquiète fortement. « Ces jeunes ne devraient-ils pas être davantage dans l’enthousiasme des débuts, celui que l’on ressent quand on se lance dans une profession ? », s’interroge-t-il. Certes, l’Unaforis n’a pas toutes les cartes en main pour rassurer les éducateurs et futurs éducateurs, mais, assure Denis Vallance, « elle s’emploie à défendre la qualité de leur formation et de leur statut, et à leur garantir le maximum de reconnaissance », notamment en faisant entendre sa voix lors des réunions de la CPC. « Par exemple, nous avons fait part de notre inquiétude sur les délais, l’importance de ne pas reporter la réingénierie des diplômes à après 2018 », précise le président.

« Experts » des politiques sociales

Dans cette même démarche de valorisation, Denis Vallance explique qu’il considère les éducateurs, et les travailleurs sociaux en général, comme des « experts » des politiques sociales, un qualificatif qui est loin de faire l’unanimité du côté des concernés, probablement en raison de sa connotation « technicien du social ». « Je refuse ce terme, explique Christine Zandonella. Etre éducateur, c’est avant tout du savoir-être et du “être avec” le public. » Denis Vallance défend son analyse : « Quand je dis “expert”, je pense “vigies” ou “capteurs”, des professionnels capables de transmettre leur expertise. » Denis Vallance, qui a été directeur général des services (DGS) au conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, se souvient avoir pu mettre en place un schéma des déplacements « soucieux des publics les plus modestes », justement grâce à l’expertise de son service social départemental. « Les professionnels de terrain avaient signalé que des personnes ne venaient pas aux rendez-vous d’accompagnement social en raison du coût du transport, explique-t-il. Nous avons donc décidé d’un tarif unique, quelle que soit la distance. » Et de poursuivre : « Les travailleurs sociaux sont en mesure d’interpeller les pouvoirs publics et la société tout entière, ils ne doivent plus rester entre eux à ressasser leurs difficultés. Egalement, il faut que l’on sorte du discours qui voudrait que ce soit aux travailleurs sociaux de résoudre les problèmes des précaires. Non, c’est à la société de le faire ! »

Position défensive

Pour sortir de cette situation de crise, Denis Vallance enjoint les travailleurs sociaux à communiquer davantage : « Démontrons la plus-value de nos interventions ! » Un propos approuvé par Jean-Marie Vauchez, président de l’ONES : « Il faut que les éducateurs spécialisés soient capables de présenter et d’expliquer leurs pratiques, de rendre visible le travail de fond, souvent souterrain, tous ces temps interstitiels, où, oui, il se passe quelque chose. » Il n’hésite pas à évoquer le cliché de « l’éducateur qui boit un café » : « Ce n’est pas un éducateur “qui ne fait rien”, c’est un professionnel disponible, par exemple pour un jeune qui aurait besoin d’échanger, ou qui, tout simplement, réfléchit et recharge ses accus. » Une explication difficile à faire valoir auprès d’un évaluateur ou d’un financeur. Cette invitation à plus communiquer ne semble pas d’actualité chez les professionnels de terrain qui affichent, au contraire, une position défensive. « Les éducateurs ont tellement d’autres priorités ! », s’insurge Françoise Cire. En parallèle des manifestations régulières se sont ainsi multipliés sur le territoire des lieux associatifs de ressources, d’échanges ou d’analyse de pratiques. A Strasbourg, l’association L’Epingle (8), coordonnée par d’anciens formateurs et psychanalystes, réunit une cinquantaine de membres. « Nous proposons un “lieu tiers”, où il y a de la place pour la clinique et l’analyse, afin d’aider les professionnels à supporter les conditions d’exercice qui se développent dans les structures, en particulier la culture de l’évaluation. Nous souhaitons soutenir ces professionnels qui veulent préserver une position éthique, dans le respect de l’autre », explique l’un de ses animateurs, Rudi Wagner, éducateur spécialisé de formation. Pour faire face à la demande, l’association a le projet d’essaimer dans la région strasbourgeoise, comme à Marseille. Pour Rudi Wagner, il s’agit bien d’aider les professionnels à « tenir ». Il estime que la profession traverse, plus qu’une simple crise conjoncturelle, une « crise profonde et structurelle ».

La fabrique du diplôme

« L’arrivée au diplôme fut finalement lente, plus de vingt ans, si l’on estime que le métier a commencé à prendre racine au milieu des années 1940, avec le développement des “écoles de cadres” formant des éducateurs pour les établissements de l’enfance inadaptée, puis avec plusieurs projets de diplômes en germe dans les années 1940-1950 », souligne Samuel Boussion, maître de conférences en histoire de l’éducation à l’université Paris-VIII(1). Jusqu’en 1967, année du décret(2) qui institue officiellement, après plusieurs tentatives avortées, le diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé (DESS), les écoles fixent chacune leur programme et délivrent leurs propres diplômes, et sans que ces derniers soient obligatoires pour devenir éducateur. La mise en place d’un diplôme a correspondu à la nécessité d’un recrutement accru d’éducateurs avec la création de nombreux établissements et la diversification des modes de prise en charge. Les acteurs de cette réforme ont opté pour un enseignement technique assuré par des « instructeurs », permanents et vacataires, émanant de préférence de la profession d’éducateur spécialisé. Cette marche vers le diplôme a été acceptée par les écoles et ses formateurs, bien que ces derniers aient exprimé leur inquiétude face à un danger d’uniformisation et aient plaidé pour une place importante à laisser à la pratique (stages). Dans un réflexe de défense professionnelle, les écoles d’éducateurs se regroupent, en 1966, au sein d’un comité d’entente. Finalement, « la profession s’est réjouie de l’institution d’un diplôme qui, s’il fixe des normes d’exigences universitaires pour les éducateurs, n’en a pas moins respecté certaines valeurs professionnelles, tout en critiquant le programme des études théoriques », conclut Samuel Boussion.

L’optimisme du CNLAPS

A contre-courant du pessimisme ambiant, la présidente du Comité national de liaison des acteurs de la prévention spécialisée (CNLAPS), Anne-Marie Fauvet, l’assure : « Si, il y a environ deux ans, les relations avec les départements étaient tendues », elle constate actuellement « une mise en valeur du secteur », avec des départements « très demandeurs » de propositions et de partenariats. Et d’ajouter : « Au moment du passage aux métropoles, on a déploré des réductions de postes. Aujourd’hui, on assiste à des réouvertures. » Anne-marie Fauvet plaide pour des éducateurs sur le terrain et « plus que jamais en proximité avec le public », afin de répondre à la « déstructuration de la jeunesse qui est le signe d’une déstructuration de la société ». Pour relever ce défi, elle propose d’en revenir à la « logique “métier” », avec davantage de formations en continu pour intervenir sur les territoires les plus complexes et un travail de fond sur l’identité de l’éducateur de prévention – un éducateur spécialisé qui ne peut pas agir seul et travaille avec les parents et l’école. Chacun doit se demander « comment faire ensemble ».

Notes

(1) « 50 ans d’histoire du diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé – Quelles perspectives d’avenir ? » – 9 novembre 2017, Cnahes.

(2) Le décret n° 67-138 du 22 février 1967 institue le diplôme d’état d’éducateur spécialisé (DEES).

(3) Voir ASH n° 3035 du 24-11-17, p. 15.

(4) Les 5 diplômes concernés : DEES, DECESF (diplôme d’Etat de conseiller en économie sociale familiale), DEASS (diplôme d’Etat d’assistant de service social), DEEJE (diplôme d’Etat d’éducateur de jeunes enfants) et DEETS (diplôme d’Etat d’éducateur technique spécialisé).

(5) La loi du 22 juillet 2013 oblige les structures à gratifier les stagiaires au-delà de huit semaines de stage. Cette obligation a entraîné une multiplication des stages courts.

(6) La fonction publique emploie environ 15 % des éducateurs spécialisés.

(7) Voir le décryptage « L’accueil familial, un dispositif en voie d’homogénéisation » – ASH n° 3034 du 17-11-17, p. 26.

(8) Contact : paulmasotta@orange.fr.

(1) Samuel Bouisson est également membre du Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée et de l’action sociale (Cnahes).

(2) Le décret n° 67-138 du 22 février 1967 instituant le diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé (DEES) fixe les modalités de sélection et de formation des éducateurs, ainsi que les règles d’inscription des élèves et l’agrément des centres de formation.

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