L’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne soutient les récentes campagnes de dénonciation contre la violence à l’égard des femmes. A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence vis-à-vis des femmes, célébrée le 25 novembre, elle a publié un rapport qui appelle les Etats membres de l’Union européenne (UE) à renforcer leur action dans ce domaine(1).
Ce document montre que de nombreuses femmes sont victimes de violence, de harcèlement et de haine dans l’UE. Selon des statistiques datant de 2014, un tiers des femmes dans l’UE ont reconnu avoir déjà subi des violences physiques et/ou sexuelles après l’âge de 15 ans. En France, une femme succombe à ses blessures tous les trois jours (115 femmes sont décédées en 2015, d’après des statistiques nationales citées par l’Agence des droits fondamentaux).
Dans ce contexte, l’agence réitère son soutien à la campagne de l’UE « #SayNoStopVAW » (Say No ! Stop Violence Against Women) et à la campagne mondiale « #MeToo ». Elle suggère d’éventuelles voies à suivre afin de promouvoir l’égalité entre les genres et de lutter contre toutes les formes de violences de ce type. Son rapport, uniquement disponible en anglais, recommande, par exemple, à la Commission européenne d’intégrer l’égalité des genres dans la coordination des politiques économiques à travers l’UE. Il suggère également d’améliorer la collecte des données, d’améliorer la sécurité sur Internet, d’introduire des quotas en matière de genre ou encore de promouvoir l’égalité par le biais de l’éducation afin de contribuer à changer les attitudes.
(1) Rapport disponible seulement en anglais sur goo.gl/LFWSSR.