Après plusieurs jours d’attente, le secrétaire général de l’Elysée a finalement annoncé, le 24 novembre, la composition du nouveau gouvernement, toujours emmené par Edouard Philippe. Ce remaniement a minima a été initié par l’élection de Christophe Castaner à la tête de La République en marche. Celui-ci est remplacé dans ses fonctions de porte-parole du gouvernement par Benjamin Griveaux, qui était jusqu’à présent secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances. Christophe Castaner conserve son poste de secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement.
Deux nouvelles entrées au gouvernement : Delphine Gény-Stephann est nommée secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, en remplacement de Benjamin Griveaux. Cette polytechnicienne, également diplômée des Ponts et chaussées, avait commencé sa carrière à la direction du Trésor avant de rejoindre le groupe Saint-Gobain en 2005. Le député socialiste Olivier Dussopt est, quant à lui, nommé secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics. Ce proche de Manuel Valls sera chargé de suivre, en particulier, les sujets relatifs « au dialogue social dans la fonction publique et le partenariat de confiance avec les territoires », indique un communiqué du ministère. Plusieurs syndicats de la fonction publique s’étaient inquiétés, en mai dernier, de l’absence d’un ministère de plein exercice pour les cinq millions de fonctionnaires. La CFDT fonction publique a déjà fait part de sa volonté de rencontre Olivier Dussopt « rapidement pour lui présenter [ses] attentes et revendications ».