La CNAPE appelle à faire du bien-être une « ambition pour chaque enfant »

Dans un rapport rendu public le 20 novembre(1), la Convention nationale des associations de protection de l’enfant (CNAPE) énumère les principaux textes internationaux et nationaux faisant référence à la notion de bien-être des enfants et des jeunes. Dans une seconde partie, elle défend la nécessité d’une approche universelle de ce concept. « Les enfants protégés doivent être abordés avant tout en tant qu’enfants et jeunes sujets de droits, auteurs et acteurs de leur projet, auxquels est assuré un accompagnement en adéquation avec leurs besoins de protection », affirme-t-elle. Et d’ajouter : « Les associations que fédère la CNAPE doivent s’engager en permanence pour atteindre cet objectif, porter une parole forte qui doit être entendue par les pouvoirs publics et la société tout entière. »

Mais quelle définition du bien-être les professionnels de la protection de l’enfance privilégient-ils ? Est-ce d’ailleurs une notion qu’ils travaillent ? Le bien-être est-il recherché par les équipes ? Et comment ? Cette notion est-elle appréhendée de la même manière selon le type d’accompagnement ou d’accueil, et selon l’âge de l’enfant ? Dans son rapport, la CNAPE étudie la manière dont les professionnels appréhendent cette notion, puis établit quelques préconisations, sous forme de grands principes.

Elle affirme ainsi que « le bien-être ne doit pas être un dogme, mais une ambition pour chaque enfant », que « cette notion doit être interrogée à toutes les étapes de l’enfance », que le « bien-être doit être appréhendé comme un sentiment ressenti par l’enfant ou l’adolescent lui-même », ou encore que son « évaluation doit s’appuyer sur des références et une méthode communes ». Plus concrètement, c’est en lisant les annexes du rapport que l’on découvre le plan d’action élaboré par la fédération. Il se décline en enjeux, objectifs et bonnes pratiques à adopter, selon quatre thématiques : les enfants, les jeunes et leur famille, les associations, les territoires et, enfin, les pouvoirs publics et les politiques publiques.