Des animateurs en gérontologie plus nombreux et mieux formés

« La phase de construction de la profession se termine [et] l’objectif de professionnalisation est atteint », se réjouit le Groupement des animateurs en gérontologie (GAG) dans une enquête menée auprès de 210 animateurs(1) rendue publique lors de son 12^e congrès, qui a eu lieu les 8 et 9 novembre à Paris. Depuis l’édition précédente de cette enquête, il y a six ans, le nombre d’animateurs par résident est passé de 1 pour 71,3 à 1 pour 64,8. Une progression « hautement significative », selon le GAG, qui considère ce progrès comme « une reconnaissance du métier et de la nécessité d’avoir des animateurs dans les établissements ».

Tous les animateurs interrogés sont salariés. Une grande majorité est en « emploi stable » (CDI ou fonction publique, 97 %). Plus de 8 animateurs sur 10 travaillent à temps plein. L’enquête du GAG montre également que la part d’animateurs formés à cet emploi a fortement progressé en 14 ans, passant de 19,5 % en 2003 à 81,2 % en 2017. Le nombre de bénévoles dans l’animation diminue, avec une moyenne de 1 bénévole pour 13,25 résidents. Leur intervention est formalisée par l’adhésion à une charte dans deux tiers des cas.

L’âge moyen des animateurs est passé de 41,3 ans en 2011 à 42,5 ans en 2017. Leur ancienneté a progressé de trois mois depuis la dernière enquête. Le GAG souligne que c’est « une très légère augmentation » et constate « à la fois une stabilité et un renouvellement » des emplois. Autre information, actuellement, la profession est à 84,2 % exercée par des femmes, une proportion légèrement en baisse depuis 2011 (– 3 points). Le matériel est jugé suffisant pour près de 85 % des animateurs, mais dans le même temps, près des trois quarts jugent les moyens globalement « insuffisants ». Pour le GAG, c’est l’un des principaux « points faibles » de la vie sociale des anciens, « encore peu aidée ».