Recevoir la newsletter

Les situations de handicap sont plus fréquentes dans les « territoires fragiles »

Article réservé aux abonnés

« Les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et certaines zones rurales accueillent plus souvent que d’autres territoires des personnes en situation de handicap, également exposées à des difficultés d’accès aux droits », révèle une récente étude du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET)(1).

Ainsi, 4,6 % des résidents de 15 à 64 ans des QPV sont bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), contre 2,4 % de ceux qui vivent dans des « unités urbaines englobantes », indique le CGET. L’AAH étant attribuée sous condition de ressources, elle est également un indicateur de pauvreté monétaire et d’exclusion sociale, estime le commissariat général. En outre, les habitants de ces quartiers sont également plus nombreux à avoir une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ou de perte d’autonomie. En effet, 10 % en bénéficient, contre 6,2 % de la population résidant dans les « unités urbaines englobantes » et 6,6 % de la population totale, indique-t-elle.

Afin de permettre l’accès aux droits et l’accompagnement des personnes en situation de handicap des « territoires vulnérables », le comité interministériel du handicap de 2016 a souhaité, pour rappel, que des partenariats avec les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) y soient développés. Ces mesures se concrétisent plus rapidement dans les territoires ruraux que dans les QPV, constate l’étude. Ainsi, sur les 32 MDPH ayant répondu à l’enquête réalisée par la CGET et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, 13 disposent d’antennes ou de permanences présentes sur 70 communes, 12 sont associées à la réalisation du schéma départemental d’amélioration de l’accessibilité des services au public, 11 ont une relation partenariale avec une ou plusieurs maisons de service au public (MSAP) et une seule mène des actions spécifiques dans les territoires de la politique de la ville.

En outre, les MDPH interrogées ont souligné l’intérêt que constituait la territorialisation de leur approche pour « garantir une offre de premier niveau d’accueil, au plus proche des usagers, […] pour optimiser le délai de traitement des demandes, [mais aussi pour] réduire le nombre de personnes ne recourant pas aux droits dont elles pourraient bénéficier », souligne le CGET.

Ces partenariats peuvent prendre plusieurs formes telles que la formation des agents de la MSAP à la législation du handicap par la MDPH ou encore la participation de communes à la formulation de demandes auprès de la maison départementale des personnes handicapées, indique l’étude.

Notes

(1) « Handicap dans les territoires fragiles : accéder à ses droits, plus facilement » – En bref n° 42 – Septembre 2017 – Disponible sur www.cget.gouv.fr.

Côté cour

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur