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Acheter ou louer un véhicule TPMR

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Pour assurer les déplacements liés aux activités et aux loisirs, organiser le transport de l’accueil de jour et de l’hébergement temporaire des usagers à mobilité réduite, les ESMS ont besoin d’un véhicule aménagé et sécurisé. Achat, location, crédit-bail… Quelle formule faut-il choisir ?

Pour assurer le transport des personnes à mobilité réduite (TPMR), l’achat d’un véhicule neuf est un investissement conséquent : de 30 000 € à 50 000 € pour un minibus, et ce pour une durée moyenne de sept ans. « La plupart des associations et organisations qui travaillent avec les personnes âgées ou handicapées achètent des véhicules capables de transporter entre une et six personnes en fauteuil roulant et jusqu’à neuf personnes en tout, puisque seul le permis B suffit », précise-t-on au Centre de ressources et d’innovation mobilité handicap (Ceremh). A ce coût, il faudra ajouter celui d’une rampe d’accès manuelle (3 000 €) ou d’un hayon élévateur (5 000 €), selon les besoins. « Pour le transport occasionnel d’un seul résident en fauteuil roulant, une voiture TPMR, plus maniable et plus facile d’utilisation, est suffisante », recommande Joël Dietrich, directeur général de Dietrich Véhicules.

« Les établissements qui ont moins de budget peuvent acheter un véhicule TPMR d’occasion, de trois ou quatre ans avec 60 000 km au compteur. Le coût est plus raisonnable que la location », précise Antoine Delbecque, responsable marketing chez Handynamic. Mais, neuf ou d’occasion, il faut entretenir le véhicule, assurer les contrôles techniques et, par la suite, la revente…

Choisir la tranquillité d’esprit

« La gestion d’un parc automobile n’est pas le cœur de métier des directions d’établissements médico-sociaux. De fait, la location longue durée [LLD] est une formule qui gagne du terrain, car elle permet d’éviter tous les soucis liés à la propriété et de déléguer les responsabilités. Par ailleurs, avec cette solution, les structures n’ont pas à libérer un gros montant de trésorerie en une seule fois. Pour les établissements publics, l’achat d’un véhicule devra passer par un appel d’offres et s’inscrire dans le budget d’investissement, alors que la LLD relève du budget de fonctionnement, ce qui est plus simple à gérer », explique Antoine Delbecque. Le contrat de LLD s’étend généralement sur une période de trois ou quatre ans. « Le loyer mensuel prend en charge tout ou partie des frais liés au véhicule : l’entretien, les pneumatiques, les réparations, la garantie, les contrôles techniques, un véhicule relais en cas d’immobilisation, l’assistance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ainsi que l’assurance tous risques. Lors du renouvellement du contrat, l’établissement bénéficie d’un nouveau véhicule avec l’accès à toutes les innovations technologiques du secteur », égrène le responsable marketing d’Handynamic.

Le crédit-bail, également appelé « leasing », permet de louer un véhicule sur une durée déterminée avec la possibilité d’acheter à l’échéance à une valeur déterminée à l’avance. « Ce contrat est néanmoins dépourvu des clauses de services qui font l’attrait de la LLD, et l’entretien est à la charge du locataire. C’est une formule de financement encore très peu demandée dans le secteur médico-social », souligne Antoine Delbecque.

Un minibus gratuit grâce à la publicité

Disposer d’un véhicule TPMR sans effectuer aucun investissement en matière d’achat ou de location ? Grâce à la publicité, c’est possible ! Des sociétés spécialisées en dispositifs d’affichage telles que Trafic Communication ou Visiocom fournissent gratuitement des véhicules TPMR aux établissements par le biais de partenariats avec des commerces locaux. Ces sociétés financent ces minibus en vendant des emplacements publicitaires. Concrètement, les entreprises et commerçants locaux souscrivent un abonnement de trois ans afin de faire figurer une publicité sur la carrosserie du véhicule de l’établissement. « La mise à disposition du véhicule est gratuite pour l’EHPAD. Seuls les frais inhérents à son utilisation – c’est-à-dire l’entretien, l’assurance et le carburant – sont à sa charge », témoigne-t-on à la résidence Ernest-Guérin de Saint-Jean-de-Monts (Vendée). Au terme de la convention de location trisannuelle, la structure peut, si elle le souhaite, acheter le véhicule. Cette formule existe également pour des véhicules réfrigérés destinés aux services d’aide à domicile qui font du portage de repas.

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