Depuis la rentrée des vacances de la Toussaint, il est proposé aux collégiens, dans leur établissement, un temps d’étude accompagnée pour réaliser leurs devoirs. Cette mesure, intitulée « devoirs faits », est gratuite et vise à « lutter contre les inégalités » qui peuvent exister selon le niveau d’aide que les familles sont à même d’apporter aux enfants, a rappelé le ministre de l’Education nationale, dans un entretien publié le 5 novembre par 20 minutes.
Ce dispositif, annoncé il y a plusieurs mois, propose aux collégiens qui le souhaitent un soutien scolaire « d’une heure par jour, c’est-à-dire de quatre heures par semaine ». « Environ 25 % des collégiens » peuvent d’ores et déjà en bénéficier, « mais cela pourrait monter à 35 % des élèves, lorsque le dispositif sera mieux connu des collégiens et de leurs familles », a estimé Jean-Michel Blanquer. L’idée est d’inciter les élèves qui en ont le plus besoin à s’y inscrire. Les élèves en situation de handicap peuvent bénéficier de cette étude, qu’ils suivent une scolarité individuelle en classe ordinaire ou dans une unité localisée pour l’inclusion scolaire.
Le dispositif « devoirs faits » peut être pris en charge, sur la base du volontariat, par :
→ les professeurs et professeurs documentalistes ;
→ les conseillers principaux d’éducation ;
→ les assistants d’éducation ;
→ des associations agréées qui interviennent dans le domaine de l’aide aux devoirs ;
→ les volontaires du service civique. Les jeunes en service civique dédiés sont au nombre de 7 000, a indiqué Jean-Michel Blanquer, tout en précisant que son objectif est d’atteindre 10 000 jeunes et compte donc en recruter encore.
Au total, « 220 millions d’euros sont destinés à financer ce dispositif pour les collégiens en 2018 », a précisé le ministre, soulignant que la mesure « sera étendue à l’école primaire à compter de la rentrée 2018 ».