Lors des « Entretiens de Bichat » – rendez-vous annuel des professionnels de santé – du 5 au 7 octobre, la ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé vouloir développer davantage le « virage ambulatoire ». Si la prise en charge en ambulatoire est « déjà une réalité, elle doit encore pouvoir s’accroître », a-t-elle expliqué, ajoutant que son extension était à la fois « nécessaire et possible ». Agnès Buzyn souhaite ainsi porter la médecine ambulatoire à 55 % et la chirurgie ambulatoire à 70 % d’ici à 2020, contre respectivement 43 % et 54 % aujourd’hui. Le virage ambulatoire nécessite néanmoins de lever un « certain nombre d’obstacles » et d’identifier les « priorités de la politique ambulatoire », parmi lesquelles une meilleure coordination ville-hôpital-médico-social dans le cadre de filières de territoire. « Facteur de confort et de sécurité du patient », « acteur de sa propre santé », le virage ambulatoire devrait aussi améliorer, in fine, les conditions de travail des personnels et l’efficience du système de santé, a indiqué la ministre.
Côté cour
En bref – Virage ambulatoire.
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