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Renouveler son revêtement de sol

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Quelles qualités exiger de vos revêtements de sol ? Esthétique, facilité d’entretien, résistance au poinçonnement du mobilier, confort des résidents et du personnel…

« Nous avons 7 220 m2 de sols à refaire, des couloirs à passages fréquents aux salons, salles à manger et chambres », explique Walter Vettese, directeur des travaux de l’EHPAD public Châtelain-Guillet de Meulan-Les Mureaux (Yvelines). Selon lui, les marques professionnelles (Gerflor, Forbo Salino, Tarkett, Altro…) se valent. « Ces fournisseurs proposent tous des caractéristiques techniques intéressantes et des gammes de couleurs étendues. C’est le prix – obtenu après un appel d’offres – qui nous a fait basculer vers Tarkett, avec une moyenne de 40 € hors taxes du m2. » Le professionnel rappelle que, dans les lieux d’accueil pour personnes âgées, les sols se choisissent en fonction de leur classement UPEC. Cette certification NF détermine précisément les caractéristiques des produits en prenant en compte différents critères que sont l’usage (U), le poinçonnement par le mobilier statique (P), la tenue à l’eau (E) et la tenue aux agents chimiques (C). Un indice d’exigence augmentant avec le niveau des performances est affecté à chaque lettre. « Ainsi, pour la majeure partie des sols en PVC, nous avons choisi les caractéristiques U4, P3, E3 et C2, pointe Walter Vettese. L’important, avant d’arrêter son choix, est de bien définir les activités qui vont se dérouler sur ce sol, cela va déterminer si on doit renforcer, par exemple, les caractéristiques acoustiques. Pour nous, ce qui était vraiment important, c’est que les chariots et les lits à roulettes roulent facilement sur les revêtements. Les catalogues des marques sont là pour nous guider. »

Un « événement » pour les résidents

Concernant l’esthétique, Walter Vettese admet que le choix n’est pas évident : « Nous avons organisé des réunions de travail spécifiques autour de la chromatologie. Il a fallu varier la couleur des sols à chaque étage, en veillant à les accorder avec celle des murs. » La pose a duré plusieurs semaines. « Une chambre, c’est facilement deux jours d’immobilisation – le plus long étant le revêtement de la salle de bains. Et cela nécessite de vider entièrement la pièce. »

Aux foyers de vie Les Grands Champs et La Villa Arpin, à Allinges (Haute-Savoie), ce temps de pose est un événement exceptionnel, qui est bien expliqué aux résidents, impatients de découvrir le résultat. Le directeur, Jean-Pierre Le Nallio, a choisi pour sa part de s’adresser à des prestataires classiques – « moins chers que des fournisseurs dédiés au secteur des ESMS ». Les établissements qu’il dirige sont de petite taille (22 et 24 places) et ont été rénovés en 2009. Après avoir demandé plusieurs devis à des prestataires locaux, c’est Sols Confort, implanté à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), qui a été choisi pour poser une moquette (sur du carrelage) dans la nouvelle salle de motricité. « Nous ne voulons pas qu’elle soit collée, dans le cas où nous changerions la destination de cette pièce dans les prochaines années. » Dans la kitchenette, un sol en PVC – « plus facile à nettoyer » – a été posé au-dessus d’un ancien parquet. « Il faut veiller aux seuils de portes, qui ne doivent pas être trop hauts – même s’ils ne sont pas en fauteuil roulant, certains résidents autistes peuvent bloquer quand il y a un obstacle ou une marche sur le passage. » Le directeur conclut : un bon revêtement de sol doit durer dix ans !

Un sol « intelligent »

Plusieurs fabricants de revêtements de sol ont lancé des produits permettant d’alerter lors de la chute d’un résident. Ces sols souples « intelligents » (baptisés Floor In Motion chez Tarkett ou Elsi Smart Floor chez Gerflor), dont le surcoût est d’environ 2 000 € par rapport à un sol classique, sont capables de détecter les mouvements grâce à des capteurs incrustés dans les plinthes. Tarkett a notamment testé ce produit à l’EHPAD Soleil d’automne, à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais), où, imperméable, il a pu être posé jusque sous une douche. Les capteurs différencient les déplacements, les temps d’inactivité, la présence d’un corps au sol. Ils sont reliés à un serveur informatique qui, en cas de chute, donne immédiatement l’alerte au poste de contrôle et sur les bips du personnel. Personnalisable et adaptable, ce système se paramètre facilement et individuellement : création d’un chemin lumineux la nuit grâce à des leds, définition des alertes en fonction des lieux, des horaires, détection des intrusions…

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