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… et le collectif Rénovons ! amplifie sa mobilisation

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Ce recours a été déposé alors que l’initiative collective Rénovons !, portée par de nombreux acteurs associatifs et économiques, dont la Fondation Abbé-Pierre et le CLER, pour promouvoir la rénovation énergétique des logements, redonne de la voix. « La rénovation des passoires énergétiques est une urgence sociale, environnementale et économique », expliquent les membres du mouvement. D’où leur déception face aux premiers mois du quinquennat.

Certes, la présence de la rénovation des passoires thermiques parmi les priorités gouvernementales avait satisfait les membres de Rénovons !. Mais aujourd’hui, assurent-ils, « le doute a remplacé la satisfaction ». Lors de la présentation du plan « climat », en juillet 2017, le ministre de la Transition écologique et solidaire avait fixé un objectif : la disparition des bâtiments énergivores et mal isolés en dix ans. De fait, la stratégie « logement » annoncée le 21 septembre s’y réfère en visant la rénovation en cinq ans des logements les plus énergivores du parc social et, dans le privé, la suppression de 150 000 « passoires énergétiques » par an grâce au renforcement des aides à la rénovation. Cependant, pour Rénovons !, ce programme ne présente pas de « propositions concrètes en faveur de la rénovation énergétique des passoires ». De la même manière, le collectif estime que le projet de loi de finances pour 2018 et le « grand plan d’investissement » présenté par le gouvernement le 25 septembre « sont en dessous des investissements annoncés ». Enfin, la feuille de route pour la rénovation énergétique promise dès le mois de juillet se fait encore attendre.

Dans ce contexte, la promesse électorale d’Emmanuel Macron de rénover la moitié des passoires énergétiques des propriétaires les plus modestes dès 2022, tout comme l’objectif inscrit dans le plan « climat », sont devenus hors de portée, estime le collectif. Il rappelle que des solutions existent pourtant. Depuis sa création en février 2016, il a élaboré une feuille de route en ce sens, dont il a fait ensuite évaluer l’impact (coûts et bénéfices) dans le cadre d’une étude indépendante présentée en février dernier(1).

Notes

(1) Voir ASH n° 2999 du 24-02-17, p. 10.

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