s’agace, dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, de propos tenus par le président de la République sur l’accessibilité du bâti. Le 6 octobre, lors des 24 Heures du bâtiment, il a regretté devant des professionnels de ce secteur que la réglementation sur l’accessibilité mette « de la norme à 100 % pour tout le monde, [ce qui] crée un surcoût partout ». « Ce qu’on souhaite, c’est d’avoir 100 % de logements adaptables, par des travaux de déplacements de cloisons, par exemple », a-t-il poursuivi. Pour mémoire, le gouvernement a présenté en septembre sa stratégie pour le logement, dont l’objectif numéro 1 est de « construire plus, mieux et moins cher ». L’Anpihm fait remarquer qu’arriver à 100 % de logements « adaptables » nécessiterait tout de même que « ces derniers soient accessibles, et donc en rez-de-chaussée, ou desservis par ascenseur ». Il faudrait aussi « annuler les mesures régressives qui découlent de l’ordonnance [du 26 septembre] 2014 et des textes réglementaires afférents », juge l’association, qui rappelle que les exigences sur l’accessibilité des douches et des balcons ont été réduites par cette réforme.
Côté terrain
En bref – L’Association nationale pour l’intégration des personnes handicapées moteurs (Anpihm)
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