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Les effets des prestations sociales sur le niveau de vie des ménages modestes

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« Quelle que soit la situation familiale, le niveau de vie d’un ménage ne percevant pas de revenu d’activité reste inférieur, après redistribution, à celui d’un ménage gagnant un SMIC à mi-temps », indique la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) dans une étude publiée le 28 septembre dernier(1).

Les diverses prestations sociales – telles que le revenu de solidarité active (RSA), les allocations logement, les prestations familiales, la prime d’activité – visent à soutenir le niveau de vie des plus modestes tout en incitant ses bénéficiaires à participer au marché du travail. Ainsi, fin 2016, une personne seule, sans enfant, sans revenu d’activité et locataire de son logement, bénéficiait de 756 € par mois de prestations, soit 272 € d’aides au logement et 484 € au titre du RSA. Tandis qu’avec un revenu d’activité égal au SMIC à temps plein, ses ressources globales atteignaient 1 300 € par mois (1 142 € net de revenu d’activité + 158 € de prestations sociales), précise la DREES. « Pour la totalité des structures familiales étudiées, lorsque le ménage ne perçoit aucun revenu d’activité, son niveau de vie est systématiquement en dessous du seuil de pauvreté à 60 % [du revenu médian], soit près de 1 013 € par mois », note l’étude.

En outre, la composition du ménage a une incidence sur son niveau de vie, souligne l’enquête. En effet, la présence d’enfants dans le ménage engendre des coûts supplémentaires que le système de prestations sociales vise à compenser par le biais d’allocations (allocation de rentrée scolaire, allocation de soutien familial). L’étude relève que le niveau de vie des familles monoparentales « est un peu plus favorable » que celui des personnes seules sans enfant ou des couples sans enfant.

Cependant, ce constat est à nuancer selon l’âge des enfants, tempère-t-elle. L’écart entre le niveau de vie des ménages et le seuil de pauvreté s’accroît selon que les ménages élèvent des enfants âgés de 15 à 18 ans ou des enfants de 6 à 13 ans. Ainsi, pour les ménages sans revenu d’activité, le niveau de vie sans enfant est moins élevé qu’avec un ou deux enfants de 6 à 13 ans, mais plus élevé qu’avec un ou deux enfants âgés de 15 à 18 ans, indique la DREES.

Notes

(1) DREES – Etudes et résultats n° 1028 – Septembre 2017 – Disponible sur www.drees.social-sante.gouv.fr.

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