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Les priorités d’Agnès Buzyn en matière de politique familiale et de lutte contre la pauvreté

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Lors du conseil d’administration de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), réuni le 19 septembre, la ministre des Solidarités et de la Santé a présenté ses priorités en matière de politique familiale et de lutte contre la pauvreté.

Ces dernières se formalisent autour d’un constat : « la France se caractérise […] par un nombre élevé d’enfants pauvres et par le fait que les familles les moins aisées recourent comparativement moins que dans d’autres pays à des solutions de garde collective qui sont pourtant favorables au développement de l’enfant et à l’égalité des chances ». Agnès Buzyn souhaite donc apporter une attention particulière à « la situation des enfants les plus fragiles, notamment ceux vivant dans des familles monoparentales », indique-t-elle dans un communiqué.

Afin de conduire les négociations de la prochaine convention d’objectifs et de gestion (COG) entre l’Etat et la branche famille, la ministre envisage de nommer un nouveau directeur général, qui sera également chargé de piloter la mise en œuvre de la future COG. Dans le cadre de cette convention, il est prévu la création de places supplémentaires en crèches afin de répondre territorialement aux besoins des parents, en lien avec les communes. Un travail sera également mené, en lien avec la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, afin que les critères d’accès aux places de crèches soient rendus transparents.

La ministre des Solidarités et de la Santé s’est également engagée dans le cadre de la future convention Etat-branche famille à :

→ favoriser l’accueil d’enfants handicapés dans les crèches ;

→ soutenir la politique d’accompagnement de la parentalité par une politique « plus structurée » ;

→ accroître le taux de recours aux minima sociaux tout en garantissant un lien plus fort avec le retour à l’emploi ;

→ simplifier l’accès aux droits en harmonisant notamment les bases ressources et en supprimant les pièces justificatives inutiles ;

→ faire évoluer le pilotage de la gestion des crédits d’action sociale des caisses d’allocations familiales (CAF) pour rendre cette politique plus lisible sur le territoire.

Par ailleurs, le président du conseil d’administration de la CNAF a alerté la ministre sur les conséquences néfastes de l’arrêt du financement ou du non-renouvellement des contrats aidés par l’Etat(1), « mettant les CAF dans une situation extrêmement difficile ».

Notes

(1) Voir ASH n° 3022 du 25-08-17, p. 14.

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