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En bref – Migrants.

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Entre 2012 et 2016, 62 % des personnes qui ont consulté et qui ont bénéficié d’un bilan de santé auprès du Comité pour la santé des exilés (Comede) ont déclaré des antécédents de violence ; 14 % d’entre elles ont fait part de torture et 13 % de violences liées au genre ou à l’orientation sexuelle. Ces chiffres proviennent d’un article intitulé « Violence, vulnérabilité et troubles psychiques chez les migrants/exilés », paru le 5 septembre dans un numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), publié par Santé publique France et consacré à l’état de santé des populations migrantes en France. Le Comede y constate que 24 % des personnes prises en charge par ses équipes cumulaient au moins cinq critères de vulnérabilité. Ces indicateurs, expliquent les auteurs, « sont très liés aux antécédents de violence subie, en particulier pour les personnes en situation de détresse sociale. Les antécédents de torture et de violence liée au genre sont fortement associés à la précarité du quotidien et de l’hébergement, à l’isolement social et plus encore à l’isolement relationnel ». Sous le titre « La santé et l’accès aux soins des migrants : un enjeu de santé publique », le numéro spécial du BEH compile huit articles émanant d’universitaires et de structures comme Médecins du monde, le Samu social de Paris, des établissements hospitaliers et le Comede.

BEH n° 19-20, 5 septembre 2017 – Lien abrégé : http://bit.ly/2vL4GlW.

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