Dans un contexte de baisse des financements en faveur des contrats aidés (voir ASH n° 3022 du 25-08-17, page 14), la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a affirmé, le 5 septembre lors d’un point presse consacré à la conjoncture du marché du travail, sa volonté de conserver ces contrats mais qu’ils seraient « mieux ciblés ». Elle a également annoncé avoir confié, le même jour, une mission à Jean-Marc Borello, président du groupe SOS et membre du conseil national de La République en marche, pour voir « quels sont les dispositifs actuels qu’il faut renforcer ou qu’il faut modifier ». Objet de la mission : « comment recréer une mobilité sociale et employer, former, insérer les publics les plus précaires dans le tissu économique ? », interroge la ministre qui prône « une approche plus transversale, centrée sur le parcours de chacun avec des marges de manœuvres pour que les acteurs adaptent et combinent les outils (accompagnement, tutorat, formations, aides à l’emploi…) ». Le courrier donne également des pistes méthodologiques, puisque Muriel Pénicaud demande à Jean-Marc Borello de « s’appuyer sur les initiatives des multiples acteurs locaux » pour réfléchir à la manière de « sortir de la fragmentation des dispositifs d’aide et accompagner réellement vers l’emploi ceux qui en ont besoin ». Les conclusions de cette mission sont attendues « d’ici la fin de l’année ».
Côté cour
En bref – Contrats aidés.
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