Dans un récent rapport, la Commission européenne procède à l’évaluation des projets financés entre 2013 et 2016 par le programme européen pour l’emploi et l’innovation sociale (EaSI)(1). Elle étudie, entre autres, l’aspect innovant de ces projets, leur lien avec des questions horizontales, leur impact sur les bénéficiaires, les leçons à tirer et les partenariats qui en ont résulté. Au total, 18 projets sont analysés dans les domaines de la protection sociale et de l’inclusion, de l’emploi, des conditions de travail et de la mobilité professionnelle européenne. Ils peuvent concerner un ou plusieurs Etats membres.
La Commission européenne a notamment examiné les enseignements du projet « Economie verte » (Ecovert) en faveur d’un dispositif de sécurisation des parcours de transition professionnelle des personnes vulnérables dans la région Rhône-Alpes. Ce projet, soutenu par le programme « EaSI » à hauteur de 255 000 €, était tout particulièrement destiné aux seniors et aux travailleurs handicapés. L’instance européenne juge le projet innovant dans la mesure où il combine un secteur connu pour son potentiel d’emplois hautement technologiques (la filière « eau, assainissement, déchets, air ») avec les besoins professionnels de personnes qui éprouvent des difficultés à s’intégrer sur le marché du travail. Au total, ce programme coordonné par Pôle emploi a permis de placer 54 demandeurs d’emploi et d’offrir une formation à 24 autres personnes. D’autres résultats à l’actif du programme : des brochures faciles à lire et une plateforme d’apprentissage en ligne.
Parmi les autres initiatives examinées, la Commission européenne cite le projet « Valorg » (valorisation des déchets organiques) sur la réduction des déchets organiques où plus d’un tiers des bénéficiaires présentaient un handicap, ou encore un projet pour renforcer la collaboration et l’apprentissage mutuel sur la garantie pour la jeunesse entre la France, la Hongrie et l’Italie.
(1) Rapport disponible sur goo.gl/ZCFTQA.