s’élèvent contre les futures expérimentations de consultations de psychologues libéraux remboursées pour les 11-21 ans. Prévues dans le plan d’action en faveur du bien-être et de la santé des jeunes et encadrées par un décret du 5 mai 2017, elles doivent démarrer cette année dans les régions Ile-de-France, Pays de la Loire et Grand Est (voir ASH n° 3013 du 02-06-17, p. 39). Il faudrait plutôt reprendre le « développement de la politique de secteur en psychiatrie », protestent les deux fédérations SUD dans un communiqué du 10 juillet. Elles regrettent que le dispositif, qui implique « un lourd et sans doute coûteux montage », soit mis en place « au moment où de nombreux secteurs […] n’arrivent plus à assurer leurs missions de service public du fait des restrictions budgétaires drastiques et des suppressions de postes ». Certains psychiatres, comme Marie Rose Moro (cheffe de service de la Maison de Solenn à l’hôpital Cochin, à Paris), soutiennent au contraire ces expérimentations. Pour eux, elles permettront aux jeunes d’accéder plus rapidement à des consultations.
Côté terrain
En bref – Les syndicats SUD Santé-sociaux et Collectivités territoriales
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