a réagi à la déclaration du président de la République le 3 juillet devant le congrès à Versailles, et au discours de politique générale prononcé le lendemain par le Premier ministre (voir ASH n° 3018 du 7-07-17, page 5). « Les deux plus hauts personnages de l’Etat n’ont pas, malgré nos nombreuses sollicitations, évoqué la lutte contre la pauvreté et l’exclusion dans les priorités du gouvernement à l’aube de ce quinquennat », soulignent ses organisations membres dans un communiqué du 12 juillet. Le collectif réclame « une vision et un plan d’action engageant le gouvernement pour une politique globale, interministérielle, promouvant l’accès de tous aux droits de tous ». Quant au grand plan d’investissement de 50 milliards d’euros annoncé, il « aurait, pour nous, une vraie cohérence s’il incluait un plan spécifique et significatif concernant les plus fragiles des personnes vivant en France ». Le collectif rappelle son attachement « à ce que, à la veille d’une loi de programmation des finances publiques qui va fixer le cadre budgétaire des cinq prochaines années, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion soit reconnue comme une action gouvernementale prioritaire ». Le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique du logement s’est, lui, dit « particulièrement préoccupé par les propos tenus par le Premier ministre quant aux prétendues économies qui pourraient être réalisées sur les aides au logement ». Celles-ci ont « déjà été recentrées sur les ménages modestes et pauvres et ont fait l’objet de mesures d’économies depuis de nombreuses années », souligne-t-il dans un communiqué du 18 juillet.
Côté terrain
En bref – Le collectif Alerte
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