Le lancement d’une mission de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) par la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, pour évaluer la faisabilité de la généralisation de la dispense d’avance de frais sur les soins (lire page 7), a suscité des réactions contrastées. Si des représentants des médecins libéraux s’en réjouissent, d’autres acteurs mettent en garde, dans des communiqués, contre une éventuelle remise en cause de l’obligation de tiers payant (prévue en principe à partir du 1er décembre pour tous les remboursements de l’assurance maladie). Le Planning familial souligne que « l’avance du prix d’une consultation médicale [peut] être un frein à l’accès à une contraception médicalisée pour certaines femmes, notamment les 20-24 ans ». La Fédération des mutuelles de France (FMF) prévient que la suppression de l’obligation reviendrait à « renoncer à améliorer concrètement et rapidement l’accès aux soins ».
Côté terrain
En bref – Tiers payant.
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