a de nouveau réclamé, au lendemain du discours de politique générale prononcé le 4 juillet par le Premier ministre, une loi d’orientation de lutte contre l’exclusion. L’organisation a en effet constaté la « déconnexion préoccupante entre ce discours et la réalité sociale du pays », Edouard Philippe n’ayant avancé « aucune proposition de nature à réduire significativement la pauvreté » dans les cinq ans à venir. Relayant les inquiétudes du milieu associatif et de la société civile, « qui agissent au quotidien auprès des personnes démunies », la Fédération des acteurs de la solidarité plaide pour « une volonté politique de long terme, engageant l’ensemble du gouvernement » et demande que cette loi d’orientation « soit discutée au Parlement dès la rentrée ». Celle-ci comprendrait quatre chantiers « prioritaires » pour les plus démunis : l’accès au logement, à l’emploi, à la santé et à des « moyens d’existence dignes » à travers la revalorisation du revenu de solidarité active (RSA) et son ouverture aux moins de 25 ans. Mais « avant même le vote de cette loi, l’urgence impose de prendre des mesures immédiates pour l’hébergement et l’accompagnement des personnes les plus fragiles et notamment de celles qui ont fui la guerre et l’extrême pauvreté et qui attendent une protection de la France face à des conditions d’errance indignes et mettant leur vie en danger », exhorte la fédération.
Côté terrain
En bref – La Fédération des acteurs de la solidarité
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