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L’annonce de la mort de Simone Veil, le 30 juin à l’âge de 89 ans, a suscité de nombreuses réactions parmi les acteurs du secteur social et médico-social. Le Mouvement pour le planning familial qui a rendu hommage « à cette femme engagée qui s’est battue pour faire adopter en 1974 la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse ». En soulignant qu’en dépit des attaques, parfois très violentes, « Simone Veil n’a jamais transigé sur ce point fondamental : l’avortement est un choix qui doit appartenir aux femmes, et non aux médecins ». Moins connu, « son engagement pour les droits des personnes en situation de handicap » a été salué par l’Association des paralysés de France (APF). C’est en effet Simone Veil qui, en 1975, lorsqu’elle était ministre de la Santé, a porté et présenté la loi sur « l’intégration des personnes handicapées », « premier texte de référence en matière de handicap ». France assos santé, la nouvelle fédération des usagers de la santé, a rappelé pour sa part qu’elle a lancé « le mouvement d’humanisation des hôpitaux » et qu’elle a été « parmi les précurseurs ayant contribué à l’avènement de la démocratie sanitaire ». D’autres acteurs ont enfin insisté sur son engagement dans la lutte contre le sida. Dans un communiqué, l’association Aides relate qu’en 1993, alors que « le sida fait des ravages » et qu’aucun traitement n’est encore disponible, Simone Veil, tout juste nommée ministre des Affaires sociales du gouvernement Balladur, prend « immédiatement des mesures majeures ». Invitant alors les Français à ne pas céder à une « peur collective », elle déclare que la réponse au sida « sera humaniste ou ne sera pas ». Jusqu’à son départ du gouvernement en 1995, « Mme Veil fera de la lutte contre le sida “une priorité absolue” », poursuit Aides : doublement des crédits pour le maintien à domicile des malades, multiplication des places disponibles en appartements thérapeutiques, financement de mesures en faveur du soutien psychologique, juridique et social des personnes touchées, formation renforcée des professionnels de santé… Simone Veil prend par ailleurs « très vite la mesure des conséquences dramatiques de l’épidémie parmi les usagers de drogues » et annonce dès 1994 une autre « série de mesures pour juguler les contaminations au sein de ce public très vulnérable ». Elle a, de ce fait, joué « un rôle déterminant » dans la réponse à l’épidémie, conclut Aides.

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