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Migrants : Emmaüs Solidarité appelle de nouveau « à une approche nationale »…

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En marge d’un bilan chiffré de l’activité du centre de premier accueil des migrants, ouvert en novembre dernier à Paris, porte de la Chapelle, et géré par Emmaüs Solidarité, l’association a dénoncé, le 23 juin, « les violences inacceptables à l’encontre des personnes qui attendent une prise en charge devant le site ». Les migrants en attente à la Chapelle « n’ont pas d’autre solution, compte tenu de l’engorgement actuel du dispositif, que de s’installer dans des campements massifs » qui « avaient pourtant disparu depuis plusieurs mois », regrette Emmaüs Solidarité dans un communiqué. L’organisation appelle « de nouveau à une approche nationale du traitement de la situation des migrants ». Cela impliquerait, « dans un esprit de solidarité territoriale »,la déclinaison de centres de premier accueil des migrants dans plusieurs métropoles régionales.

Selon son bilan, 12 043 personnes ont « pu éviter des situations de campement à la rue » en région parisienne depuis sept mois. Selon les chiffres également publiés, le 23 juin, par les services du préfet de la région Ile-de-France, elles sont 12 105, dont 2 094 mineurs isolés pris en charge par le service parisien du dispositif d’évaluation des mineurs isolés étrangers (DEMIE) (2 090 selon Emmaüs Solidarité). Dans l’attente de l’ouverture du site d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), où 832 personnes ont été accueillies depuis le 19 janvier, selon Emmaüs Solidarité, 1 119 femmes seules et familles (1 127 selon la préfecture) ont été orientées vers trois centres franciliens. Au total, 8 834 hommes célibataires (8 884) ont été hébergés dans la halle de la porte de la Chapelle. Ils sont 6 707 (6 751) à en être sortis avec une orientation vers un CAO (centre d’accueil et d’orientation) ou un CHU (centre d’hébergement d’urgence) pour migrants. Ce bilan est cependant « susceptible d’être remis très rapidement en cause en raison de baisses successives et très inquiétantes du nombre d’orientations vers des places en CAO et CHU migrants », avertit l’association, qui alerte une nouvelle fois les autorités « sur la nécessité de créer les places en aval qui conditionnent les entrées ».

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