Le travail de jeunesse est reconnu par le Conseil de l’Europe

Par une recommandation adoptée le 31 mai(1), le comité des ministres du Conseil de l’Europe exhorte les Etats membres à soutenir le travail de jeunesse en développant et en adoptant, à tous les niveaux de compétence, des mesures en ce sens.

Le travail de jeunesse couvre une vaste gamme d’activités de nature sociale, culturelle, éducative, environnementale et/ou politique, réalisées par, avec et pour les jeunes. « Face aux difficultés actuelles en Europe, qui ont des effets négatifs disproportionnés sur les jeunes, […] il est essentiel que les Etats membres veillent à ce que tous les jeunes aient accès à un travail de jeunesse de qualité. Dans le cas contraire, les risques encourus pourraient être sérieux », met en garde le comité des ministres.

Dans ce contexte, il suggère aux Etats membres de mettre en place des stratégies, des législations, des structures et des ressources durables ainsi qu’une coordination effective avec d’autres secteurs. De plus, une attention particulière devrait être portée aux politiques correspondantes visant à promouvoir l’égalité d’accès de tous les jeunes au travail de jeunesse. En outre, les travailleurs de jeunesse et les jeunes devraient être engagés de manière active dans toutes les mesures de mise en œuvre déjà prévues. Les travailleurs de jeunesse, eux, devraient bénéficier d’un cadre d’éducation et de formation « cohérent et souple » qu’ils soient rémunérés ou bénévoles, qui prendrait en compte les pratiques existantes, les tendances émergentes et les nouveaux lieux d’échange, ainsi que la diversité du travail de jeunesse. Les parties prenantes, y compris les travailleurs de jeunesse et les jeunes, devraient être associées à l’élaboration de ce cadre. Parmi les autres recommandations, le Conseil de l’Europe appelle notamment les pays à soutenir son initiative en faveur d’un nouveau « groupe de travail ad hoc à haut niveau » réunissant les acteurs pertinents du travail de jeunesse en Europe. Cette recommandation, conclut-il, devrait être réévaluée dans cinq ans.