à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), ainsi que la mise en œuvre d’une « politique ambitieuse pour la jeunesse en difficulté et notamment pour les services d’insertion ». C’est ce que veulent demander le SNPES (Syndicat national des professionnels de l’éducation et du social)-PJJ-FSU, la CGT-PJJ et le Syndicat national FO de la PJJ lors de l’audience qu’ils ont sollicitée auprès du nouveau garde des Sceaux, François Bayrou. « En 2016, la PJJ a décidé de l’arrêt définitif du recrutement des professeurs techniques. Par cette décision, elle a fait le choix de déléguer le travail d’insertion aux dispositifs régionaux, surchargés par un nombre croissant de jeunes exclus de l’Education nationale ou des dispositifs de formation professionnelle de droit commun », arguent les syndicats. « Dès la note d’orientation de 2014, nous pensions que la question de l’insertion n’était pas portée de façon assez ambitieuse », explique Natacha Grelot, cosecrétaire nationale du SNPES. Un désaccord confirmé avec « la note du 24 février 2016 relative à l’action de la PJJ dans les parcours d’insertion scolaire et professionnelle des jeunes confiés, qui a mis l’accent sur le droit commun, alors qu’un certain nombre cumulent trop de difficultés pour y accéder », ajoute-t-elle, rappelant que les professeurs techniques sont des enseignants formés à l’action éducative, à même de mettre en œuvre des pédagogies spécifiques. « Depuis la révision générale des politiques publiques lancée en 2008, les deux tiers des unités éducatives d’activité de jour ont fermé », selon le SNPES-PJJ-FSU.
Côté terrain
En bref – La reprise du recrutement des professeurs techniques
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