née en juin 2016 de la fusion de la Fédération d’aide à la santé mentale (FASM) Croix-Marine et de la Fédération nationale des associations gestionnaires pour l’accompagnement des personnes handicapées psychiques (Agapsy) (voir ASH n° 2964 du 10-06-16, p. 16), a dévoilé, le 12 mai, la composition de son conseil scientifique, validée par le conseil d’administration de la fédération le 9 février. Présidé par le sociologue Jean-Yves Barreyre, ancien directeur du Cedias (Centre d’études, de documentation, d’information et d’action sociales), ce conseil compte 17 membres, dont des psychiatres et pédopsychiatres, un psychologue, une magistrate, un médiateur de santé, un infirmier, une représentante de l’Unafam (Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques)… Sa composition « reflète la diversité de Santé mentale France et traduit la volonté d’allier l’expertise scientifique dans le domaine médical et social à l’expertise des usagers et des aidants », souligne l’organisation dans un communiqué. Ce conseil scientifique jouera un rôle de conseil pour le conseil d’administration de Santé mentale France et pour ses autres instances (comité d’organisation des journées nationales, commission « formation »), mais aussi « d’initiation et d’incitation à la réflexion et à la recherche sur la santé mentale, dans ses composantes médicales, médico-sociales, sociétales ». Lors de sa première réunion, le 25 avril, des thèmes de travail prioritaires ont été dégagés, dont la définition de référentiels de bonnes pratiques du travail en réseau et le repérage de pratiques et d’expériences nouvelles, notamment dans ce qu’on appelle les « chaînons manquants », par exemple en matière de logement, d’insertion professionnelle, et dans le domaine de la psychiatrie infanto-juvénile.
Côté terrain
En bref – La fédération Santé mentale France,
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