Depuis sa création en 2008, le dispositif « Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants » (OEPRE) a été déployé pour permettre aux parents primo-arrivants étrangers ou immigrés d’origine extracommunautaire de mieux accompagner la scolarité de leurs enfants et de contribuer à améliorer leurs chances de réussite à l’école en bénéficiant de formations prises en charge par l’Etat, rappelle le ministère de l’Education nationale en préambule d’une circulaire qui redéfinit les objectifs et les modalités de gestion de ce dispositif au titre de l’année 2017. Cette circulaire annule et remplace ainsi celle du 14 novembre 2014.
Les bénéficiaires prioritaires du dispositif « OEPRE » sont les parents étrangers primo-arrivants résidant en France de façon régulière et signataires d’un contrat d’accueil et d’intégration (CAI) ou du nouveau contrat d’intégration républicaine (CIR) – qui remplace le CAI depuis 2016(1) – depuis moins de cinq ans, ainsi que les personnes ayant été reconnues réfugiées, protégées subsidiaires ou apatrides.
Les formations proposées à ces parents primo-arrivants ont pour but d’améliorer leurs compétences suivant trois axes d’apprentissage :
→ l’acquisition du français, afin notamment de comprendre les documents écrits relatifs à la scolarité de leurs enfants (bulletins scolaires, carnets de correspondance…) et de participer aux échanges oraux, aux réunions parents-professeurs ;
→ la connaissance du fonctionnement et des attentes de l’école vis-à-vis des élèves et des parents (être en capacité de coopérer avec l’école dans une perspective de coéducation…) ;
→ la connaissance des valeurs de la République et leur mise en œuvre dans la société française.
Ces formations peuvent démarrer dès le début du mois d’octobre, indique la circulaire. Elles seront organisées sur la base d’un enseignement d’une durée de 120 heures pour l’année scolaire pour chacun des groupes de parents constitués (12 à 15 personnes), sans pouvoir être inférieure à 60 heures, recommande le ministère.
(1) Pour mémoire, le CIR est conclu entre l’Etat et tout étranger non européen admis au séjour en France, souhaitant s’y installer durablement et qui s’engage à suivre des formations pour favoriser son autonomie et son insertion dans la société française – Voir ASH n° 2961 du 20-05-16, p. 44 et n° 2968 du 8-07-16, p. 47.