Dans une décision parue le 14 avril au Journal officiel, le ministre de la Justice définit, pour l’année 2017, la clé de répartition entre les départements des « mineurs privés temporairement ou définitivement de la protection de leur famille ».
Rappelons en effet que, en application de la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant, des objectifs de répartition proportionnée de cette population sont désormais fixés chaque année par le garde des Sceaux par une clé de répartition propre à chaque département, pour l’année civile en cours(1).
Seuls les départements de la métropole sont concernés. Comme en 2016, le pourcentage le plus élevé est affecté au Nord (4,57 %), suivi par les Bouches-du-Rhône (3,22 %). Les départements ayant les pourcentages les plus faibles sont la Lozère (0,11 %), la Creuse (0,15 %), le Cantal et les Alpes-de-Haute-Provence (0,19 %).