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Créer et faire vivre un site Web

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Faire du site Web un outil de communication qui ait du sens pour l’activité d’une association et facilite son rayonnement, tel est l’objectif premier. Mais afin d’y parvenir, certains points – sur les objectifs, la gestion des contenus, la compatibilité, le référencement – sont à considérer.
Un outil de lien social

« Au départ, on voulait créer un site Internet pour les institutions, les salariés, les stagiaires, les fournisseurs… Mais j’ai appris que les adolescents et leur famille cherchaient aussi des informations en ligne sur l’établissement. Notre priorité est devenue d’enlever des peurs aux adolescents », confie Daniel Carasco, directeur de la MECS La Providence, à Nîmes. Sur son site, une vidéo dévoile la maison d’enfants et ses éducateurs un jour de fête. Rires, danse, pitreries… « Plusieurs adolescents nous ont dit : “Ça a l’air sympa, par contre, vous ne dansez pas bien !” » Autre objectif : nourrir des liens, « en particulier avec tous ceux qui sont passés chez nous », souligne Daniel Carasco. Même démarche dans les ITEP bretons de l’association Ar Roc’h, qui recueillent les témoignages des anciens résidents par le biais de leur site Web.

L’intérêt est aussi de poursuivre des objectifs de court terme, très concrets : par exemple, de faire connaître au grand public un projet associatif et de solliciter des dons pour le financer, ou encore de recruter des salariés, des bénévoles, des stagiaires… « Les candidats répondent directement sur notre site aux offres d’emploi que nous publions, et les bénévoles nous proposent leur aide par ce biais également », indique Isabelle Moller, responsable des partenariats de l’association COS. Celle-ci profite du site Web pour mettre en avant son centre de réadaptation professionnelle et de formation. « Beaucoup de stagiaires le contactent en passant par le www.cos-asso.org », observe-t-elle.

Un site bien référencé

« Le plus important est d’être bien référencé par les moteurs de recherche », poursuit Isabelle Moller. Car cela permet d’apparaître sur la première page de Google ou de l’un de ses concurrents quand un internaute fait une recherche par mots-clés. Pour atteindre cet objectif, il est indispensable de publier souvent de nouvelles informations, des photos, des vidéos qui font vivre le site Web et amènent une fréquentation régulière. Mais cela ne suffit pas. Il faut également, quand on ajoute un texte, « choisir les mots-clés qui permettent d’arriver parmi les premiers en référencement naturel », explique-t-elle. « Il faut aussi avoir des pages thématiques et concentrer les mots-clés correspondant à ce thème sur le premier tiers du contenu de la page, les moteurs de recherche n’analysant que cette partie-là », conseille Paul Lapause, gérant d’Aceli, société de création de sites Web, qui se charge notamment de celui de l’association Ar Roc’h. Autre priorité, selon Isabelle Moller : « créer un site Web “full responsive” », c’est-à-dire adapté à la consultation sur une grande variété d’ordinateurs, de tablettes et de smartphones. Toujours dans l’objectif d’être repéré facilement par les internautes.

L’alimenter et l’animer

A moins que le prestataire ne s’en charge lui-même (voir encadré), il est recommandé d’exiger un accès facile au site Web et la formation d’au moins une personne au sein de l’établissement, chargée de le mettre à jour et de l’alimenter régulièrement en actualités, photos, vidéos… « Au siège de l’association, deux salariés sont habilités à intégrer des contenus dans le site, et nous avons formé dans 50 ESMS les professionnels chargés de la vie sociale à mettre des actualités », détaille la responsable des partenariats du COS. Une formation de deux heures environ, qui apprend, au-delà de l’initiation au logiciel, comment rédiger et présenter une information ou des images sur le site. « On vérifie régulièrement que ce travail est bien fait, on corrige si besoin », glisse Isabelle Moller. Au site Web, un établissement peut ajouter une newsletter ou encore un blog. Un outil simple qui peut être confié aux usagers, aidés de bénévoles. « Une association anime un atelier avec cinq ou six personnes âgées le mercredi après-midi. Elles alimentent le blog (http://yvescouzy.blogspot.fr) en photos pour présenter une activité, une sortie, une fête… », explique Marion Lloze, assistante de la directrice de l’EHPAD Yves-Couzy, à Saint-André-de-Sangonis (Hérault).

Investir ou pas ?

Pour une association de la taille du COS, qui emploie près de 2 300 salariés, « le site Web est le principal outil de communication », note Isabelle Moller. Celui-ci a été refait en 2016 par des professionnels, à la suite d’un appel d’offres. Mais pour des structures plus modestes, le coût de la création d’un site Web fait souvent obstacle au recours à ce média, de même que le manque de temps ou de compétences en interne. La MECS La Providence a trouvé une solution. « Nous n’avons pas les moyens d’investir, mais nous pouvons payer un abonnement. Nous avons signé un contrat avec notre prestataire, qui nous coûte 550 € par an. Ce budget couvre la création du site www.lapronimes.com, sa maintenance et la mise en ligne des vidéos, photos… Nous changeons au minimum trois ou quatre pages par mois », affirme Daniel Carasco, directeur de l’établissement.

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