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En bref – Avec 797 mineurs incarcérés au 1er mars 2017,

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« le pic maximal des trois dernières années [était] déjà presque atteint » à cette date, s’alarment dans un communiqué du 6 avril la CGT-PJJ, le Syndicat des avocats de France, le SNPES (Syndicat national des personnels de l’éducation et du social)-PJJ-FSU et le Syndicat de la magistrature. Si, « lors des dernières années, le nombre de jeunes détenu(e)s [a connu] des fluctuations, force est de constater que la hausse du nombre de mineur(e)s incarcéré(e)s depuis le 1er octobre 2016 est constante », expliquent-ils. « Outre le cas particulier de certains établissements qui affichent plus que complet, la situation de la région Ile-de-France, où le taux d’occupation des lieux de détention pour mineur(e)s s’approche de 100 %, voire le dépasse, est problématique et remet en cause le principe de l’encellulement individuel. » Les quatre organisations craignent « qu’en l’absence d’une autre orientation pénale, cette hausse se confirme dans les mois à venir ». Alors que la réforme annoncée pour « réaffirmer les grands principes de l’ordonnance de 1945 » n’a pas eu lieu, « les quelques modifications, saupoudrées dans la loi “Justice du XXIe siècle” ne permettent pas de réaffirmer la primauté de l’éducation et donc la subsidiarité des peines », soulignent-elles. Elles plaident de nouveau pour une réforme « ambitieuse et progressiste de la justice pénale des enfants et des adolescent(e)s ». Au 1er mars, le nombre de détenus majeurs a pour sa part atteint un nouveau record : 69 430.

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