Recevoir la newsletter

L’Uniopss souhaite un plan « médico-social numérique »

Article réservé aux abonnés

Dans un courrier adressé le 3 janvier dernier à Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux) plaide pour « la mise en place d’une stratégie nationale concertée de modernisation et d’adaptation des systèmes d’information et du parc informatique des établissements et services médico-sociaux », réitérant une demande exprimée dans le cadre des débats parlementaires sur les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2017. Au préalable, l’organisation recommande la désignation d’une mission parlementaire « visant à dresser un état des lieux des besoins et à proposer, au même titre que dans le cadre du plan “hôpital numérique” dans le secteur sanitaire, les contours d’un plan “médico-social numérique” ».

L’Uniopss rappelle à la ministre que lors du conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) d’avril 2016, « aux côtés d’autres membres du conseil », elle avait déjà fait part « de ses inquiétudes concernant la capacité des établissements et services médico-sociaux à répondre aux nouvelles obligations introduites par la mise en œuvre de réformes structurelles, dans des délais très contraints et le plus souvent sans moyens nouveaux ». Elle juge en effet que « le secteur social n’est, à ce jour, pas assez outillé », signalant que nombre de ses adhérents « ne disposent pas des moyens humains et financiers nécessaires à l’adaptation de leurs systèmes d’information ». Elle s’appuie notamment sur les constats d’une récente étude initiée par l’Uriopss Ile-de-France, pilotée par l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France et le conseil départemental de Seine-et-Marne, confirmant un « réel besoin d’un plan national « médico-social numérique » permettant aux acteurs de mettre à niveau leurs [systèmes d’information] et de travailler en interopérabilité » avec ceux déployés par les ARS, ceux des établissements hospitaliers et ceux utilisés par les professionnels de santé libéraux.

Car si la grande majorité des ARS a mis en place des instances associant les acteurs du sanitaire et du médico-social à la définition des politiques de systèmes d’information partagés, « force est de constater que faute de cadre national et de moyens spécifiques, le secteur médico-social n’a pas été au cœur des projets mis en œuvre ». Or la réforme de la tarification des établissements d’hébergements pour personnes âgées dépendantes, le projet Serafin-PH et « l’ensemble des actions concourant au virage ambulatoire nécessitent d’être accompagnés du déploiement de systèmes d’information adaptés aux usages des professionnels et des personnes, et interopérables pour garantir la fluidité des parcours sur un même territoire notamment ».

Dans une réponse apportée à l’Uniopss le 3 février, le chef de cabinet de la ministre indique avoir transmis son courrier au directeur général de la cohésion sociale, « aux fins d’un examen attentif ».

Côté terrain

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur