En bref – Plusieurs organisations du champ du handicap

ont adressé leurs revendications aux candidats à l’élection présidentielle, la plupart pointant l’absence de cette thématique dans les différents programmes. Toutes portent des propositions pour un meilleur accès des élèves en situation de handicap à l’école et à l’enseignement supérieur, en particulier la Fnaseph (Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap) et l’association Arpejeh (Accompagner la réalisation des projets d’études de jeunes élèves et étudiants handicapés), qui a publié un « livre blanc » dans lequel elle formule sept propositions. Elle veut notamment « renforcer la formation initiale et continue des enseignants sur le handicap », « s’assurer que les élèves de 3^e en situation de handicap effectuent leur stage de découverte obligatoire » ou encore mettre en place une coordination « effective » des référents académiques en charge des élèves en situation de handicap. L’Unapeda (Union nationale des associations de parents d’enfants déficients auditifs) souhaite, elle, que la LSF (langue des signes française) puisse être choisie comme langue vivante 2. Toutes les fédérations appellent à des mesures pour mettre en œuvre l’inclusion professionnelle et sociale des personnes qu’elles représentent, plaidant, selon l’expression de l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), pour une « société inclusive et solidaire ». Se sont également manifestés Autisme France ainsi que le Collectif polyhandicap, dont les membres soulignent l’urgence de prendre en compte les personnes polyhandicapées, et de « créer des places et des solutions d’accompagnement supplémentaires à proximité des familles ».